Valérie Lemercier sait déjà ce qu'elle veut pour ses obsèques : lieu, cercueil... ses volontés révélées
La pétillante Valérie Lemercier est à l'aise avec tous les sujets y compris celui de la mort. La présidente de la 49e cérémonie des César a ainsi évoqué sa mort avec une grande franchise.
Valérie Lemercier a laissé s'exprimer son chagrin, ce 15 février 2024. Interrogée sur le décès de son ancien compagnon, l'avocat et ténor du barreau, Hervé Temine, en avril 2023 à l'âge de 65 ans, la comédienne et réalisatrice a accepté de se livrer non sans émotion. L'occasion, au passage, pour la star des films Aline et Coup de chance d'évoquer son rapport à la mort et ses dernières volontés.
Valérie Lemercier et sa fin de vie : que prépare-t-elle pour ses obsèques ?
Celle qui sera cette année la présidente des César - le 23 février à l'Olympia - en a donc aussi profité pour faire quelques confidences très personnelles. "J'ai écrit une lettre pour demander une concession au cimetière Montmartre, mais ils ne m'ont jamais répondu", a-t-elle d'abord détaillé dans Paris Match. Et à elle de poursuivre : "J'en admire certains habitants, comme Offenbach, Sacha Guitry ou Dalida, et qu'est-ce que j'irais faire rive gauche, alors que j'ai toujours habité rive droite ?"
Valérie Lemercier, qui va fêter ses 60 ans en mars prochain, optera également pour un cercueil en osier et un enterrement légèrement comparable à celui de Shane MacGowan. "Je n'ai pas besoin qu'il soit porté par Johnny Depp comme lui, mais j'aimerais bien deux chevaux comme lui. J'espère que cela ne fait pas trop prétentieux", a avoué celle qui déjà a remporté trois Molières du one-man show, trois César et même une Victoire de la musique de l'humoriste de l'année.
Valérie Lemercier très émue à l'évocation de son ex-compagnon, Hervé Temine
Si Valérie Lemercier partage aujourd'hui sa vie avec un ingénieur en optique dont elle préfère taire l'identité, elle a été pendant quelques années la compagne de l'une des plus grandes figures du barreau français. Et son décès brutal a été un choc pour elle. "Hervé aimait rire et était capable d'aller applaudir Coluche dix soirs de suite", s'est-elle d'abord souvenue auprès de nos confrères. "Il disait que la mort n'est pas grand chose et que pire que la mort, c'est la prison", a-t-elle ajouté.
Avant de continuer : "Avec Hervé, on avait une personne pour vous protéger de tout ce que l'on pouvait faire et même penser. On vivait et on se disait : on peut l'appeler". Et de conclure toute en sobriété et en mélancolie : "Hervé est à Montparnasse, je continue à lui parler mais il est plus difficile d'avoir son avis".