Le conte de fées de Dior Haute Couture automne-hiver 2020-2021

Rendez-vous au pays des merveilles. La première présentation Dior Haute Couture entièrement digitale nous plonge dans la magie d'un film féérique signé Matteo Garrone. Découvrez-le en intégralité.

Il était une fois "Le Mythe Dior". Pour présenter sa collection de Haute Couture automne-hiver 2020-2021, Dior a fait appel au réalisateur Matteo Garrone pour nous plonger dans un conte de fées toutes de Dior vêtues. L'action commence dans les ateliers de couture où les petites mains préparent les versions miniatures des silhouettes de la dernière collection née de l'esprit de Maria Grazia Chiuri. Mais très vite, ces petites tenues quittent les mains expertes qui les ont fait naître. On les retrouve dans un écrin sous forme de maison de poupée à l'effigie du 30, avenue Montaigne, en pleine itinérance dans une forêt enchantée. Porté par deux grooms, ce coffre aux trésors part à la rencontre de figures mythologiques et autres créatures enchanteresses, toutes plus enchantées les unes que les autres de choisir parmi elles la tenue parfaite. Femme coquillage, sirène, nymphes se retrouvent apprêtées des créations Dior Haute Couture toutes aussi magiques qu'elles, dans un tableau final qui n'a rien à envier à Gustave Doré. 


Assez espiègle pour ne pas tomber dans les travers du kitsch, le court métrage du réalisateur italien offre un charmant écrin à la collection Haute Couture automne-hiver 2020-2021. Le tout est ingénieusement articulé autour de cette pratique de la miniature qui, aussi poétique soit-elle, est bel et bien en vigueur en Haute Couture. Elle fait également référence au Théâtre de la mode, une initiative de la Chambre syndicale de la couture parisienne au printemps 1945, qui a fait voyager au sortir de la guerre des modèles réduits des plus grands couturier pour faire la promotion de l'artisanat d'art français. Ce cadre ne manque pas de souligner l'onirisme inséparable de l'ADN de Dior et qui ne cesse de vivre à travers l'univers de la directrice artistique. Le répertoire du film rejoint celui des créations, des "robe corolle", "robe longue", "robe peplum", toujours aussi sublimement ornées de drapés savants et de plissés précieux. Le "couturier du rêve", comme l'avait désigné l'exposition événement, peut bien dormir sur ses deux oreilles, sa maison est toujours animée de belles histoires.