Jean Paul Gaultier brûlera les planches des Folies Bergère

Chaud devant, le trublion de la mode en marinière pose ses valises au théâtre pour un spectacle inédit. Focus sur le "Fashion Freak Show" de Jean Paul Gaultier.

Jean Paul Gaultier brûlera les planches des Folies Bergère
© Peter Lindbergh

À vos agendas ! Dès le 2 octobre 2018, Jean Paul Gaultier et toute sa troupe prendront les rênes du théâtre des Folies Bergère à Paris. Avec près d'un an d'avance, le couturier annonce un spectacle pop et déluré, à son image. Avec la triple casquette d'auteur, metteur en scène et comédien, le créateur présentera au public sa propre histoire, tel un journal intime à échelle humaine dévoilé sur les planches. Il explique : "Ce spectacle, c'est l'histoire de ma vie, des choses que j'ai vécues, vues et revendiquées. Et aussi des histoires que je n'ai jamais racontées !"
Pour la première fois, la mode de Jean Paul Gaultier se mêlera aux arts de la danse et du cirque pour former une revue unique en son genre. La chorégraphie sera signée Marion Motin, ancienne collaboratrice de Madonna, Christine and The Queens et Stromae entre autres. En retraçant son histoire, le directeur artistique va bien entendu incorporer au spectacle les silhouettes qui l'ont rendu célèbre dans le monde entier, mais il a également dessiné dix looks exclusifs qu'il garde encore secret jusqu'au lever de rideau. L'esprit du spectacle s'annonce déjà fou, énergique et festif : "J'ai toujours aimé les freaks, les gens bizarres, les provocateurs, les esthétiques qui se mélangent, les rencontres inattendues, quand le garçon des rues encanaille la duchesse. Cette énergie transgressive sera sur scène" souligne le styliste.
Ce show sera l'occasion aussi pour Jean Paul Gaultier de rendre hommage à ses muses, parmi lesquelles Madonna, Kylie Minogue et Mylène Farmer pour ne citer qu'elles. On ne sait pas encore si lesdites muses monteront sur scène elles aussi pour faire plaisir à leur ami. Il n'y a plus qu'à s'emparer d'un des billets d'ores et déjà en vente pour espérer avoir la réponse en 2018.

© Jean Paul Gaultier