Un seul coup de vent peut plier un parapluie, sauf s'il possède ce détail qui le rend à la fois solide et stylé
Aujourd'hui, le parapluie s'impose comme un marqueur d'élégance, à condition de savoir bien le choisir. Car entre l'objet chic et le gadget fragile, la frontière est mince.
Les tendances le prouvent : le parapluie est de retour dans les collections. Les marques le déclinent en version minimaliste, colorée ou audacieusement rétro. Il accompagne les trenchs impeccables, s'accorde aux sneakers ou contraste avec un costume. Dans la rue, les silhouettes urbaines l'affichent comme un accessoire de caractère, et non plus comme un simple bouclier contre la pluie. On parle désormais de design, de proportions, de finitions — bref, de mode.
Mais pour qu'un parapluie soit vraiment désirable, il faut qu'il tienne. Rien de plus disgracieux qu'un modèle qui se retourne au premier vent ou dont les baleines se tordent en un claquement. C'est là que la qualité entre en scène. Emma Guessel, chroniqueuse conso dans l'émission Télématin sur France 2, a résumé la différence entre un bon parapluie et un gadget : "Un bon parapluie est en acier ou en fibre de verre, contrairement aux modèles bon marché qui vont être en plastique ou en aluminium." Ces matériaux plus solides assurent une meilleure résistance tout en gardant un certain équilibre, indispensable à l'élégance du geste.
De plus, derrière chaque parapluie réussi, il y a une mécanique de précision. La toile, le manche, la charnière, tout compte. Mais la vraie clé, celle qu'on remarque rarement, se cache à l'intérieur : les baleines. Ce sont ces tiges fines qui soutiennent la toile et lui permettent de se déployer. Elles forment l'ossature du parapluie, son squelette. Trop souples, elles se plient ; trop rigides, elles cassent. Leur rôle est de répartir la tension du vent pour que la toile garde sa forme parfaite.
Et c'est justement ce que soulignait Emma Guessel dans sa chronique du 6 novembre 2025 : "Il faut toujours compter le nombre de baleines. Il faut qu'il y en ait huit minimum, en dessous ce n'est pas assez résistant." Ce chiffre, c'est le secret des parapluies bien conçus, ceux qui traversent les saisons sans broncher. Moins de huit baleines et la structure devient instable.
Résultat : un parapluie plus solide, plus équilibré, mais aussi plus stylé. Car un accessoire qui tient debout garde son allure, même sous la tempête. Bref, c'est cette combinaison de solidité et d'esthétique qui séduit les amateurs de belles pièces.