Personne n'en parle et pourtant, cette marque française adorée des Parisiennes frôle la disparition début 2026
Une année compliquée pour le prêt-à-porter français...
Son nom ressemble à s'y méprendre à celui d'une autre marque de prêt-à-porter… Toutefois, un immense fossé sépare ces deux griffes branchées. Si l'une d'entre elles est en grande difficulté, l'autre, a contrario, ne fait qu'enchaîner les succès. Ainsi, cette marque française née en 1972 est aujourd'hui confrontée à d'énormes soucis financiers. Incapable d'honorer ses dettes et de retrouver le chemin de la rentabilité, elle a été placée en redressement judiciaire le 2 septembre dernier. Elle dispose de 6 mois de répit avant un verdict définitif - période durant laquelle sa situation sera observée de près par le tribunal des activités économiques de Paris, et où elle doit proposer un plan stratégique pour tâcher de s'en sortir.
Ces difficultés remontent au mois de juillet : on estime que le label doit payer l'équivalent de 8,4 millions d'euros, tandis qu'il ne dispose que de 1,35 million d'euros d'actif, rapportent nos confrères du média L'Informé. Forcément, il était difficile de continuer sur cette lancée... Cette marque de mode premium, qui risque de disparaître au début de l'année prochaine, n'est autre que Zapa.
La nouvelle n'a pas fait grand bruit dans la presse généraliste ; une discrétion médiatique qui a de quoi interloquer. En effet, la griffe est très appréciée sur le territoire français. C'est en particulier son style typique de la Parisienne qui séduit les filles stylées : depuis 5 décennies, elle est connue pour proposer des pièces chics et élégantes, aux coupes impeccables et épurées, aux finitions soignées, aux matières raffinées (comme le cuir), à l'allure moderne et à la fois intemporelle ; tout ça, à destination des femmes urbaines. Un positionnement luxe accessible qui a conquis des générations de fashion futées qui savent "s'approprier les tendances sans y laisser toute leur fortune", comme expliqué par le PDG Arié Benayoun.
Un silence d'autant plus surprenant quand on sait que des têtes connues ont jadis été choisies comme égéries : parmi elles, Alain-Fabien Delon ou encore Ilona Smet. Si la liquidation judiciaire venait à être prononcée, ce sont 71 magasins qui pourraient fermer. Alors pourvu que le ciel s'éclaircisse pour Zapa, marque impossible à zapper de nos aînées...
