595€ le porte-clé tour Eiffel, 895€ le sweat "I love Paris"... Cette marque qui ose vendre des souvenirs basiques à des prix fous

Si vous craignez d'être tenté par les souvenirs au pied de la tour Eiffel, détrompez-vous. Une maison de mode propose des articles uniques qui rivalisent avec tous les autres.

595€ le porte-clé tour Eiffel, 895€ le sweat "I love Paris"... Cette marque qui ose vendre des souvenirs basiques à des prix fous
©  Cederic Vandenberghe / Unsplash

Voilà une opération commerciale pour le moins inattendue. Une célèbre marque de luxe a décidé de profiter de l'effervescence touristique attendue à Paris cet été 2024 pour vendre quelques babioles souvenirs de la capitale à prix affolants. Casquette, tote bag, porte-clés, sweat, carte postale, cadenas, boule à neige... tout y passe ! "Mettre le luxe dans la case de l'impeccable, de l'exclusif et de l'ostentatoire est à la fois réducteur et d'un autre temps", avait déclaré Demna, directeur artistique de la marque depuis 2015. Celui-ci raconte s'inspirer des codes du mass market pour imaginer de nouvelles créations. C'est en tout cas la démarche adoptée par le styliste géorgien dans cette collection "souvenir", disponible sur le site de la griffe ainsi qu'au sein d'un flagship installé jusqu'au 23 septembre 2024, rue Saint-Honoré, à Paris.

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© Balenciaga e-shop

En vente : un sweat estampillé "I love Paris", vendu 895 euros, un aimant représentant une baguette de pain à 95 euros, un porte-clés tour Eiffel à 595 euros, un cadenas "Paris" à 225 euros ou encore un sac cabas à 2 900 euros. Délirant ! Alors, quelle est cette maison de mode à l'initiative de ce projet audacieux ? Il s'agit du label français Balenciaga, réputé pour ses opérations de la sorte. En effet, la maison de couture avait notamment commercialisé des sacs à main en cuir de veau brillant à 1 550 euros alors que ces derniers ne représentaient qu'un simple paquet de chips. 

Même chose lors de la vente de porte-clés "Arbre Magique" que l'enseigne avait décidé de vendre 195 euros, alors qu'elle n'avait fait qu'apposer son nom sur le sapin sent-bon iconique. Osé !