Pourquoi la collection de Stéphane Ashpool pour Le Coq Sportif sera partout lors des JO 2024 ?

C'est une collection historique. Celle dessinée par Stéphane Ashpool avec Le Coq Sportif pour l'équipe de France en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris devrait s'imposer comme la ligne la plus désirable de l'été.

Pourquoi la collection de Stéphane Ashpool pour Le Coq Sportif sera partout lors des JO 2024 ?
© La collection officielle de l'équipe de France par Stéphane Ashpool pour Le Coq Sportif

Dernière ligne droite avant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris. À compter du 26 juillet 2024, la capitale vivra au rythme des compétitions auxquelles prendront part une délégation de sportif-ve-s français-e-s. À Tokyo, en 2021, iels étaient 378 athlètes et 138 para athlètes à participer à l'événement. Pour les JO 2024, les noms des qualifié-e-s ne sont pas encore tous connus. Ce que l'on sait, en revanche, c'est comment iels seront habillé-e-s du début à la fin des jeux. 

Quatre vestiaires couture

C'est Stéphane Ashpool qui a signé l'intégralité des tenues officielles de l'équipe de France. Approché en 2022 par Le Coq Sportif, partenaire officiel des Jeux de Paris et de la team tricolore, le directeur artistique des collections de l'équipe de France olympique et paralympique a été guidé dans sa tâche par une vingtaine d'athlètes. "Iels ont partagé avec moi leurs envies, ce qui m'a aidé à concrétiser les silhouettes. Les mots qui revenaient le plus ? Beauté, élégance, force, confort, lumière". En tout, quatre vestiaires complets.

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L'une des tenues de village de l'équipe de France © Le Coq Sportif

Le premier correspond aux tenues de village. Confectionnées dans un molleton écru dont l'élaboration a nécessité 2 ans de travail, celles-ci ne sont pas teintes et mettent en valeur la couleur naturelle de la fibre. Le deuxième est composé des tenues d'entraînement, sur lesquelles Stéphane Ashpool a mis en exergue l'intensité de l'effort grâce à des lignes graphiques. Cette gamme sera commercialisée auprès de grand public à partir du mois de février dans les boutiques Le Coq Sportif, chez des distributeurs partenaires et dans les boutiques officielles de Paris 2024.

Le fondateur de la griffe Pigalle a également imaginé les tenues de compétition siglées Le Coq Sportif, en partenariat avec les 30 fédérations représentées lors de l'événement. Pour entreprendre ce travail titanesque, il a fallu œuvrer avec Paris 2024, le CNOSF (comité national olympique sportif français) et le CPSF (comité paralympique et sportif français). Un défi en termes de design et de technicité. Parce que si Stéphane Ashpool a toujours baigné dans le sport - sa mère était danseuse à l'Opéra, lui-même a un temps entraîné des jeunes au basket -, il n'en reste pas moins un créateur de prêt-à-porter. Alors, les spécificités propres aux équipements de voile ou de plongeon n'étaient pas forcément celles qu'il maîtrisait le mieux. Pas plus que le design de vêtements pour les para athlètes.

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L'une des tenues de compétition de l'équipe de France © Le Coq Sportif

"Il a fallu adapter les patronages avec, par exemple, des détails spécifiques pour l'emplacement ou l'ouverture des poches. Mais ce n'était pas compliqué, c'était même plaisant et j'ai beaucoup appris lors du processus de création", précise-t-il. Après quelque 2 000 tests de prototypes, le directeur artistique a réussi à développer 1 000 modèles différents pour vêtir l'ensemble des membres de la délégation.

Les tenues de podium, elles, sont volontairement minimalistes. Produites en France, elles s'inspirent des archives du Coq Sportif et reprennent le logo de la marque, des bandes tricolores, la flamme et les anneaux olympiques. Stéphane Ashpool avoue avoir un faible tout particulier pour ce costume de sport, composé d'une veste zippée et d'un pantalon à pince. Une ligne disponible à la vente à partir du mois d'avril.

Le fil rouge de toutes ces créations  ? La volonté de réinterpréter le drapeau français, dont les couleurs s'accentuent à mesure que les athlètes s'approchent de la compétition. "J'ai voulu le métisser en fusionnant le bleu, le blanc et le rouge. Un drapeau plus moderne qui nous représente davantage et parle de diversité des corps, des sports, des cultures..." Un drapeau inclusif, en somme, exactement ce que les Jeux de Paris ambitionnent d'être.