Influenceuses grandes tailles, plus-size, rondes... qui sont-elles?
Enfin, les rondeurs n'ont plus peur ! Les influenceuses rondes et plus-sizes sont des plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. L'occasion de découvrir des femmes belles, inspirantes et stylées.
En France, 40% des femmes s'habillent en 44 et plus. Ce chiffre, révélé par le site Clickndress en 2016, n'est reflété ni dans les campagnes de publicité, ni dans les pages des magazines, ni à l'écran. Fortes de ce constat, les influenceuses rondes débarquent comme une bouffé d'air frais dans le paysage mode.
Des influenceuses + size à suivre de près
Ashley Graham est l'une des influenceuses grande taille les plus connues. Cette mannequin américaine est une habituée de la Fashion Week de New York et compte 11,8 millions d'abonnés à son compte Instagram. L'actrice américaine Gabourey Sidibe, qui partage avec ses 1,8 millions de fans sur le réseau social son quotidien, des photos de ses chats et de son mari. Toujours outre-Atlantique, la jeune Barbie Ferreira, éblouissante dans la série Euphoria et également mannequin prouve, si c'est malheureusement encore nécessaire pour certains, que tous les corps sont stylés. Outre-Manche, Charli Howard, mannequin britannique et Instagrameuse avec des formes, a longtemps lutté contre des désordres alimentaires pour se conforter à la taille 0 qu'exigeait sa profession. Désormais, elle témoigne sur la boulimie qui l'a affectée pendant 10 ans et célèbre tous les corps.
En France aussi, il existe de nombreuses influenceuses mode pulpeuses comme la Suisse installée à Lyon Stéphanie Zwicky, également derrière Le blog mode de Big Beauty. Autres influenceuses plus size qui font parler d'elle : le mannequin Lalaa Misaki et ses 121 000 abonnés, mais encore Julie de @julieetsesfutilités, Noémie de @noemiecurvyvibes, Clémentine de @bonjourclem et Gaëlle Prudencio qui a aussi lancé sa marque de vêtements grande taille en wax Ibilola.
Représentativité des corps sur les réseaux sociaux
Sur les réseaux sociaux, ça bouge depuis quelques années. Des influenceuses taille 40, des influenceuses taille 42, des influenceuses taille 48... Elles s'approprient ces espaces d'expression pour faire entendre que tous les corps sont beaux. Le hashtag #bodypositive a aussi accompagné de nombreux posts sur Instagram militant pour l'acceptation de soi. Mais le mouvement Body Positive a aussi été critiqué par de nombreuses personnes. C'est le cas de l'autrice française afroféministe Kiyemis qui en 2017 écrivait ces mots dans une tribune de Buzzfeed : "Les têtes d'affiche du #bodypositive étaient celles qui étaient adoubées (par les hommes) et considérées comme "relativement sexy". Ashley Graham était validée comme "sexy" alors que Gabourey Sidibe était encore au stade de "la grosse qui s'assume" (et qu'on applaudit "parce que quel courage quand même, on aimerait pas être à sa place"). Certaines formes comme les seins et les fesses étaient valorisées parce que répondant à l'attrait du regard masculin. Par contre, impossible de gratter des likes sur une photo de gras du dos, de bide qui pendouille ou de cuisses qui se frottent !" Bientôt un fil d'actualité plein de "vrais" bourrelets ? Affaire à suivre les réseaux sociaux !