Rencontre avec Nicolas Fafiotte
C'est donc forcément un peu "dans le rush" mais très souriant et avenant que le styliste Nicolas Fafiotte, qui créait cette année 70 pièces mode "accessoires" pour le défilés Etam, a répondu à quelques questions pour expliquer un peu son rapport à la lingerie et son travail sur ce défilé. "Ce projet est un véritable travail d'échange avec les stylistes d'Etam, et en particulier Uxoa Innara, la directrice de style. Pour ma part, cette année je ne suis pas du tout intervenu sur les pièces de lingerie qui sont directement extraites de la collection en vente en boutique. J'ai travaillé autour : avec mon équipe nous nous sommes occupé de tout ce qui était accessoires, cols, manchettes, serre-tailles, corsets, jupettes... Plein d'éléments qui sont là pour sublimer la lingerie d'Etam. Pour mes créations sur ce show, ma plus grosse contrainte a donc été de devoir étudier les différentes pièces de lingerie de chaque silhouette en amont, pour pouvoir travailler autour, que tout ça dialogue harmonieusement. J'ai également dû travailler sur des matières inédites par rapport à mon travail quotidien de styliste de robes de mariée, comme le plastique, les chaînes en métal, etc.". Nous lui avons demandé également quel était selon lui LA pièce phare de lingerie qu'une femme devait avoir dans son dressing et, à l'inverse, quelle était la pièce "fashion faux-pas" à ses yeux. "Moi qui fait du sur-mesure, je suis bien placé pour vous dire que chaque femme est différente et aura donc des besoins très différents pour mettre en valeur son corps, soit par un push-up, soit par un string ou autre. C'est vraiment du cas par cas. Cependant, j'ai vraiment du mal à dire quelle serait la pièce de l'ultime faux-pas. Tout dépend une fois de plus de la fille, du contexte. Après, pour ma part, je ne suis pas fan du look ultra sexy en mode porte-jarretelles".
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