C'est la question la plus importante à poser à son enfant selon une psychologue

Invitée du podcast Raising Good Humans, la psychologue Lisa Damour, spécialiste des adolescents, a partagé une phrase qu'elle considère comme essentielle pour tous les parents. Elle dit même qu'on "ne peut pas être parent sans elle". Son idée est simple : les enfants ont souvent besoin d'être écoutés avant d'être aidés. En effet, lorsqu'un enfant arrive avec un problème, il ne cherche pas toujours une réponse. Il cherche un espace pour déposer ce qu'il ressent. En laissant ce temps, le parent envoie un message fort : tu peux compter sur moi, je t'écoute, je te fais confiance. Cette confiance nourrit le lien et montre à l'enfant qu'il est capable de réfléchir et de trouver ses propres solutions.

D'ailleurs, les chiffres le confirment. En 2024, une étude menée auprès de la génération Z par la Walton Family Foundation et Gallup, en partenariat avec Lisa Damour, a révélé que 62 % des jeunes préfèrent que leurs parents les écoutent simplement quand ils sont contrariés. Moins d'un tiers veulent des conseils. Autrement dit, les ados ne fuient pas le dialogue : ils fuient la précipitation avec laquelle on veut les aider.

Dans ce contexte, la spécialiste recommande d'utiliser des phrases qui valident ce que l'enfant ressent : "Bien sûr que tu es contrarié", "Ce que tu décris semble douloureux", ou simplement "Je comprends". Ce type de réponse suffit généralement à calmer la tension. C'est une façon de dire : tes émotions sont légitimes. Et c'est tout ce dont ils ont besoin pour avancer. Le message de Lisa Damour est donc clair : être parent, ce n'est pas résoudre, c'est accompagner. Donner de la place à la parole et accepter de ne pas tout contrôler. Et pour ça, il existe une question toute simple qu'elle appelle "la phrase la plus précieuse de toute la parentalité". Il s'agit de : "Veux-tu mon aide ou as-tu juste besoin de te défouler ?". 

Par le biais de cette formulation, vous montrez que vous faites confiance à votre enfant pour résoudre lui-même le problème qu'il rencontre. Évidemment, si un problème revient sans cesse ou semble vraiment peser, le parent peut intervenir. Mais même là, la première étape reste la même : écouter en priorité.