"Jusqu'à 97% de l'usure" : vendue comme un progrès, cette option récente abîme terriblement le moteur des voitures
Les experts recommandent de ne pas l'utiliser en ville. Heureusement, elle peut être désactivée en un clin d'œil !
Cette fonctionnalité est devenue un automatisme pour une grande partie des conducteurs, tant son usage est encouragé par les constructeurs. Pourtant, son utilisation cache une conséquence bien moins connue : avec le temps, certains composants essentiels du moteur se trouvent fragilisés.
En effet, présentée comme un progrès technique, elle équipe aujourd'hui la majorité des véhicules récents. Elle promet de réduire l'empreinte carbone et de limiter la facture à la pompe. Mais selon la société Bumper, spécialisée dans le financement de réparations automobiles, la réalité est plus nuancée. "Même si ces systèmes sont conçus pour améliorer l'efficacité énergétique et réduire les émissions, ils ne sont pas toujours tendres avec les composants clés du moteur", souligne un porte-parole de l'entreprise. Vous l'aurez compris, à force de sollicitations, ces pièces clés s'usent prématurément et finissent par coûter cher.
La mise en garde a d'ailleurs pris de l'ampleur après une vidéo virale publiée par Scotty Kilmer, mécanicien américain suivi par des millions d'internautes. Selon lui, "jusqu'à 97 % de l'usure du moteur se produit lors de l'allumage". Autrement dit, c'est au moment précis où le moteur démarre, avec l'option "Start and Stop", que les dégâts les plus importants surviennent. C'est pourquoi, en répétant l'opération plusieurs dizaines de fois par jour, en particulier lors de trajets urbains, les risques augmentent considérablement.
Concrètement, cette technologie peut être désactivée par une simple pression sur un bouton du tableau de bord, identifiable à son symbole "A" encerclé d'une flèche. Les experts ne recommandent pas forcément de l'abandonner totalement, mais de l'adapter aux conditions de conduite. Sur de longs trajets fluides, son impact reste marginal. Dans les embouteillages quotidiens ou les arrêts répétés en ville, son effet s'avère beaucoup plus problématique. Car si les moteurs modernes sont conçus pour supporter ces cycles d'allumage répétés, aucune mécanique n'est éternelle. Et face au coût grandissant des réparations, mieux vaut anticiper.