Au 1er mars, cette taxe va coûter plus cher à tous ceux qui achètent une voiture

Le montant maximal de la taxe passera à 70 000 euros sur certains véhicules.

Au 1er mars, cette taxe va coûter plus cher à tous ceux qui achètent une voiture
© belenaphoto-123RF

Quand on achète une voiture, on a tendance à ne regarder que son prix affiché en gros, en pensant que c'est la seule dépense à prévoir. Pourtant, l'achat ne s'arrête pas là. Entre les taxes, l'immatriculation, l'assurance et l'entretien, la facture peut vite grimper. Sans oublier certaines taxes spécifiques qui peuvent alourdir le budget selon le modèle choisi. Autant d'éléments à prendre en compte avant de signer, sous peine de mauvaises surprises. C'est d'ailleurs ce qui attend ceux qui prévoient d'acheter un véhicule neuf à partir du 1ᵉʳ mars 2025.

En effet, le gouvernement français a décidé de renforcer une taxe qui concerne la majorité des voitures neuves. Adoptée le 6 février 2025 au Sénat, cette mesure figure dans le projet de loi de finances pour l'année à venir. Il s'agit de l'écotaxe appelée aussi malus écologique. Concrètement, qu'est-ce que c'est ? Le malus écologique est une taxe appliquée aux véhicules neufs en France qui émettent beaucoup trop de CO₂. Plus une voiture pollue, plus le montant du malus est élevé. Cette écotaxe s'ajoute au prix d'achat et peut représenter plusieurs milliers d'euros pour les véhicules les plus gourmands en carburant. 

Au mois de mars donc et jusqu'au 31 décembre 2025, cette taxe va être augmentée : le montant de base commencera à 50 euros et augmentera à chaque gramme de CO₂ en plus, jusqu'à un plafond maximum de 70 000 euros pour les voitures qui dépassent 192 g de CO₂ par km. Sachant aussi que le seuil de déclenchement va être abaissé à 113 g/km, contre 118 actuellement. Et ce n'est pas tout !

Dans les prochaines années, le barème du malus écologique sera davantage durci pour atteindre jusqu'à 80 000 euros pour les voitures émettant plus de 191 g/km en 2026, et en 2027 cela passera à 90 000 euros pour les véhicules dépassant les 189 g de CO₂ par km. Sur le long terme, l'objectif de cette taxe est d'encourager chez les consommateurs l'achat de modèles moins polluants, comme les voitures électriques ou hybrides, et de réduire l'impact environnemental du parc automobile.