Adieu iPhone et Android ? Ces nouveaux téléphones s'arrachent - et ils ne coûtent vraiment pas chers

Au fil des ans et des nouvelles technologies qui ne cessent de s'améliorer, les smartphones sont devenus nos compagnons de vie. À tel point qu'il est difficile de s'en séparer ou que l'on se sent perdu lorsqu'on ne le retrouve plus. Sa fonction principale devient minime (on envoie davantage de SMS ou de WhatsApp que l'on ne passe de coup de téléphone), et il nous sert de guide routier, de carte bancaire pour payer au restaurant, d'appareil photo, sans compter toutes les applications de jeux ainsi que les réseaux sociaux. Résultat : 30 % des adolescents de 12 à 17 ans passent en moyenne plus de 35 heures par semaine sur un écran, et 25 % entre 22 et 35 heures, selon le baromètre numérique de l'Arcep.

Un sujet qui inquiète de nombreux experts et qui a amené le président de la République à prendre une décision radicale : interdire le téléphone portable avant l'âge de 11 ans et les réseaux sociaux avant 15 ans. Pour protéger les enfants de cette addiction aux écrans, Emmanuel Macron estime, en effet, qu'il "faut un âge pour la majorité numérique", une manière également de "prévenir les inégalités" entre les jeunes, notamment à l'école. 

Mais on assiste aussi à un tout autre phénomène, qui devrait prendre de l'ampleur en France. De plus en plus d'adolescents en ont tout simplement "marre" de passer autant de temps sur leur téléphone. Les jeunes finissent par se rendre compte que scroller durant des heures n'est pas vraiment productif et qu'ils pourraient profiter autrement de leur temps libre. Même chose chez les adultes, et particulièrement les parents, qui réalisent que le temps passé avec leurs enfants est bien plus précieux que regarder ce qu'il se passe sur les réseaux sociaux. "Depuis que je pose mon smartphone dans un coin en rentrant du bureau, je profite de mes enfants, et je suis là pour jouer avec eux et partager des moments ensemble"; nous confie Patrice, papa de deux jeunes enfants. 

Aux États-Unis, les accros aux écrans délaissent leur smartphone type iPhone ou Android pour des "Dumbphones", qui deviennent de plus en plus populaires. Ces téléphones très simples et accessibles dès une trentaine d'euros permettent de se recentrer sur l'essentiel : téléphoner, tout simplement. Il s'agit des anciens téléphones à clapet, comme le Nokia ou les "Light phone II", qui permettent de téléphoner, d'envoyer des SMS et disposent d'un réveil, d'un calendrier, de podcasts et de musiques. Outre-Atlantique, la vente de ces téléphones rétro a doublé. Une bonne nouvelle quand on sait que les réseaux sociaux sont responsables d'une augmentation des troubles du sommeil, de l'anxiété, de la dépression et d'un manque de confiance en soi, particulièrement chez les jeunes.