"Quand est-ce que vous faites un bébé ? Et le 2ᵉ ?" Nos idées de réponses cinglantes à cette question intrusive

"Je n'ai pas d'enfant, et alors ?" Si, comme de nombreux couples, vous vivez ensemble depuis longtemps, il est possible que l'on vous interroge régulièrement sur votre désir d'enfant. Et si vous êtes déjà parents, vous n'échapperez pas non plus à la suite logique : "quand est-ce que vous faites un petit frère ou une petite sœur ?" ou "c'est pour quand le deuxième ?". Ces questions, strictement intimes, deviennent trop souvent le sujet de discussions inopportunes, alors faites le savoir. D'autant que les raisons vous appartiennent et elles ne résultent pas toujours de votre propre volonté. Que vos réponses soient sincères, teintées d'humour ou particulièrement directes, suivez ces quelques conseils de communication qui devraient recadrer vos interlocuteurs indiscrets. 

Jouez la carte de l'honnêteté

Généralement, la réponse honnête est l'option la moins convoitée. Et pourtant, elle est le meilleur moyen de couper court à la conversation. Comme 30% des femmes, vous pouvez simplement ne pas vouloir d'enfant, mais il est aussi possible que vous ayez vécu une fausse couche ou que vous ne parvenez pas à tomber enceinte. Alors quand on vous demande "quand est-ce que vous faites un bébé ?", voici quelques idées de réponses parfaitement honnêtes :

• "On n'en aura malheureusement pas", ou "on n'y arrive pas"
• Est-ce que vous m'autorisez à faire un choix différent du vôtre ? 
• J'aime trop mon sommeil pour avoir des enfants. 
• Les enfants méritent des parents qui veulent des enfants, non ? 
• J'aime les enfants de mes amis, mais je ne ressens pas le besoin d'en avoir pour l'instant
• On préfère profiter encore un peu de notre jeunesse, et voyager

Surprenez avec des arguments politiques

En vous justifiant sur la question de la parentalité avec des chiffres précis ou des phrases sorties tout droit d'un magazine sociétal, votre public pourrait bien rester bouche bée. Voici quelques exemples : 

• Cela coûte plus de 1000 euros par mois pour élever un enfant en France, je préfère dépenser cet argent pour moi.
• Je réduis mon empreinte carbone. 
• Je n'en veux pas, et si je change d'avis quand il sera "trop tard", je serai heureuse de les adopter.
• J'ai encore le temps, et si besoin, je ferai congeler mes ovocytes
• Des enfants, vous dites ? Dans la conjoncture actuelle ?
• Merci pour la pression, connaissez-vous le lobby de la fertilité ? 

Misez sur l'humour

Si les tournures humoristiques ont tendance à cacher un malaise, elles peuvent être cinglantes lorsqu'elles sont formulées avec sérieux. Souvent plus faciles à exprimer, voici une sélection de répliques ironiques :

1. Je souffre de tokophobie (peur de grossesse).
2. Ah, mais j'en ai déjà : Medor et Pompom. 
3. Je n'arrive même pas à garder une plante en vie.
4. Je déteste les dessins animés.
5. Je suis une obsédée du ménage.
6. Je préfère être la tante "riche" et cool.

Mettez-la personne mal à l'aise, à son tour

Malgré tout, le message a parfois du mal à passer. Et si la situation vous paraît insupportable, rien ne vous interdit de faire une petite mise au point sur la discussion indiscrète qui se profile. Il s'agit de votre corps, votre couple, votre vie. Ces quelques réponses peuvent être efficaces : 

1. Et vous ? C'est pour quand ?
2. Pourquoi ? Vous avez peur de ne pas devenir grands-parents ?
3. J'ai peur que mes enfants soient curieux et disent des choses inappropriées, un peu comme vous le faites.
4. Si, si, ça ne se voit pas ? Je suis justement enceinte de 8 mois (à dire en buvant une coupe de vin)
5. C'est mon devoir de mettre fin à la malédiction familiale...

Voilà qui devrait vous donner quelques idées lors de votre prochaine réunion de famille.