9 parents sur 10 plébiscitent les classes découvertes

A la montagne, la campagne ou à la mer, les classes de découvertes réalisées en élémentaire suscitent l'adhésion de la majorité des parents selon un sondage.

9 parents sur 10 plébiscitent les classes découvertes
© Marzanna Syncerz - Fotolia.com

Partir en classe de découvertes ? Une chance que de moins en moins d'élèves connaissent au cours de leur scolarité. Pourtant, ce n'est pas faute d'enthousiasmer les parents ! Un sondage réalisé par Opinion Way pour l'Association Nationale des Maires des Stations de Montagne (ANMSM) montre que "91% des parents interrogés, toutes catégories socio-professionnelles confondues souhaitent que leur enfant puisse, au cours de sa scolarité, participer à une classe de découvertes. Les parents de collégiens sont aussi motivés que les parents d'enfants en élémentaire !", indique l'enquête.
Les raisons de ce succès ? La capacité de ces séjours à apprendre à "vivre ensemble" aux enfants ainsi que la possibilité de faire "plein de découvertes et de nouvelles expériences" pour 95% des parents interrogés.  Par ailleurs, 91% des familles sont conscientes que c'est aussi "un bon moyen de souder une classe et de rapprocher les enfants et leurs enseignants".
Quant à la destination préférée des parents, 67% rêvent d'un "autre territoire" et 60% élisent la montagne ! Pour les familles, la classe de neige est une occasion privilégiée "de découvrir la montagne et d'apprendre à faire du ski (94%) et une vraie respiration pour les enfants (93%)", explique le sondage.
Pourtant, de moins en moins de séjours sont organisés par les écoles. D'après Gilbert Blanc-Tailleur, Président de l'ANMSM et maire de Saint-Bon Courchevel, il s'agirait d'une diminution inquiétante : "Depuis une dizaine d'années, nous constatons une baisse inquiétante et continue des classes de découvertes, (de -20 à -30% selon le type de séjours). Ce déclin nous inquiète."
En cause d'après les parents "le prix des séjours" (76%) et le manque d'aides financières (61%). Certains (les plus angoissés sans doute) pointent la sécurité des séjours (44%) et la séparation familiale.