Cette aide promise aux Français pour faire leurs courses est finalement abandonnée

Le gouvernement fait machine arrière. Un dispositif bien spécifique ne sera finalement jamais versé à ses bénéficiaires. Il était censé être généralisé pour aider les Français les plus modestes à faire face à l'inflation.

Cette aide promise aux Français pour faire leurs courses est finalement abandonnée
© Irochka-123RF

C'est une désillusion de plus pour des millions de Français qui comptaient sur cette aide financière, promise par Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle en 2022. En cette période d'inflation qui perdure, notamment sur les prix des denrées alimentaires, cette aide précieuse destinée aux plus modestes devait être généralisée de façon territoriale par les départements, afin "d'être au plus près des consommateurs et des producteurs agricoles". Mais cette subvention permettant aux foyers de faire leurs courses ne sera finalement pas étendue, contrairement à ce qui avait été annoncé.

"Il y aura bien pour les plus modestes, ceux qui ont les revenus les plus faibles, un chèque alimentaire" avait pourtant déclaré le ministre le 6 mars dernier, avant de faire machine arrière ce 7 janvier 2024. Dans l'émission "Dimanche en politique" sur France 3, on apprend alors que le gouvernement abandonne ce projet estimant que ce n'est pas "la bonne voie à suivre". "J'enterre la politique des chèques, parce que je considère qu'elle n'est pas la bonne pour redresser nos comptes publics, [...] qui fait partie des nécessités absolues", a-t-il déclaré. 

Aujourd'hui, l'objectif du gouvernement ne se porte plus sur la création d'un chèque alimentaire spécifique. Bruno Le Maire a assuré, toujours dans l'entretien sur France 3, vouloir agir directement pour faire baisser les prix "sur un maximum de produits". Il s'est d'ailleurs dit optimiste quant aux projections à venir : "je suis sûr que certains prix vont baisser", et cela devrait se voir "dès que les négociations commerciales auront pris fin", ce 31 janvier 2024. Concrètement, de vraies baisses de prix devraient voir le jour. "Vous aurez sur le beurre, sur les huiles, sur certains produits comme la volaille, sur certaines viandes, des baisses de prix, pas simplement une stabilisation. (...) Il ne s'agit pas de revenir aux prix d'avant crise. Ça n'arrivera pas", a-t-il précisé.