Piqûre de rappel en pleine semaine de la vaccination
La Semaine de la vaccination (21 au 27 avril) est l'occasion de faire un point sur l'importance des vaccins aussi bien pour les nourrissons, les ados que les futurs parents.
Pour la 6e année consécutive, l'OMS a lancé vendredi dernier la Semaine de la vaccination. Objectifs : rappeler l'importance de la vaccination dans la prévention des maladies infectieuses et inviter tout à chacun à mettre à jour ses vaccins.
Et comme 100 autres pays, la France prend part à cette piqûre de rappel internationale. Cette initiative, coordonnée par le Ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, mobilise un grand nombre de professionnels. Des actions sont en effet organisées aux quatre coins de l'hexagone pour sensibiliser et informer le grand public.
Quand se faire vacciner pour la varicelle et autres maladies infectieuses ?
Cette année, la Semaine de la vaccination s'intéresse plus particulièrement aux adolescents et aux jeunes adultes pour qui les mises à jour et rappels sont souvent oubliés, malgré leur importance pour maintenir l'efficacité de la protection.
Ainsi la vaccination contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite nécessitent un rappel vers 16-18 ans puis tous les dix ans. Idem pour la coqueluche : après le vaccin injecté à partir de 2 mois, un rappel est nécessaire vers 11-13 ans puis un autre entre 26 et 28 ans, car les adultes peuvent la transmettre aux bébés trop jeunes pour avoir été vaccinés.
La varicelle fait également partie des maladies infectieuses dont les effets peuvent être très dangereux pour les nourrissons et les adultes. C'est pourquoi il est conseillé aux futurs parents et aux femmes en âge d'avoir des enfants, qui n'ont pas eu la varicelle (3 à 4% des adultes en France n'ont jamais été exposés à cette infection), de se faire vacciner.
La tuberculose est aussi l'une des infections que l'on peut prévenir grâce à un vaccin baptisé le BCG. Il protège efficacement contre les formes graves de tuberculose en particulier les méningites. Même s'il n'est plus obligatoire depuis 2007, ce vaccin reste fortement recommandé chez les nourrissons à risque et jusqu'à l'âge de 15 ans pour les enfants à risque élevé encore non vaccinés.
L'importance du vaccin ROR
Depuis 2008, les cas de rougeole se développent en France touchant aussi bien les enfants, les adolescents que les jeunes adultes. Les spécialistes n'hésitent pas à dire que cette épidémie, qui a déjà entraîné des décès ces dernières années, est due à un manque de vaccination. Les enfants sont normalement protégés par cette maladie virale avec le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole). Tous les enfants doivent recevoir une première dose de vaccin trivalent à 12 mois puis une seconde entre 13 et 24 mois.
En ce qui concerne la rubéole, cette maladie épidémique peut avoir des conséquences très graves pour le fœtus, comme des malformations. Les futures mamans doivent donc vérifier leur calendrier de vaccination avec leur médecin pour se faire ou non vacciner et ainsi éviter d'être contaminées par la rubéole congénitale.
La mise à jour des vaccins est donc importante pour éviter au maximum toutes ces maladies infectieuses qui peuvent être très graves chez les nourrissons mais aussi chez les adultes.
Pour plus d'informations sur la Semaine de la vaccination rendez-vous sur www.semaine-vaccination.fr