Jordanie : Laila Ajjawi utilise le street-art pour s’adresser aux jeunes générations

Bénévole de jour, street-artiste de nuit, Laila Ajjawi est une jeune femme engagée du lever au coucher. A 25 ans, cette réfugiée palestinienne vit avec ses parents dans des camps en Jordanie. Elle a décidé de couvrir les murs de graffitis pour faire prendre conscience aux jeunes qu'une émancipation est possible comme elle l'explique au magazine britannique Cosmopolitan qui l'a rencontrée.
Ses grafitis viennent contredire les médias jordaniens qui cherchent à entretenir une vision discriminante de la société en "faisant croire à la jeune génération qu'elle ne peut pas être force de décision".
Le street-art de Laila Ajjawi s'applique à montrer que "les femmes doivent prendre leur place dans la construction de la société et travailler aux côtés des hommes. Hommes et femmes unis ensemble pour construire cette future société."
Tous ses dessins sont porteur de messages, de valeurs, ou représentent des allégories. Laila Ajjawi est reconnaissante envers ses parents et les sacrifices qu'ils ont fait pour lui offrir une éducation. C'est un des thèmes récurrents de son art. Sur l'un de ses grafitis -dont la plupart sont visibles sur son compte Instagram- on peut lire : "Educate a girl = educate a society".  
Laila Ajjawi est l'incarnation d'un espoir pour cette jeune génération.

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