Egalité fille-garçon à l'école : un nouveau genre de plan

Un "consensus". C'est ce que Najat Vallaud-Belkacem souhaite que l'éducation à l'égalité filles-garçons entreprenne. Et pour présenter son plan, la ministre de l'Education nationale n'a pas choisi une journée au hasard dans le calendrier mais le 25 novembre, journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes.
Un plan qu'elle a donc présenté au collège Germaine-Tillon, dans l'est de Paris. "La meilleure façon d'éviter les malentendus (...) les manipulations telles qu'on a pu les connaître l'année dernière c'était d'associer tous les acteurs", a-t-elle déclaré lors de ce déplacement réalisé aux côtés de représentants des deux premières fédérations de parents d'élèves, la FCPE (à gauche) et la Peep (à droite).
"A partir du moment où tous les acteurs ont conscience qu'apprendre l'égalité filles-garçons, c'est prévenir les violences faites aux femmes, c'est assurer davantage de mixité dans les métiers, c'est assurer un meilleur climat scolaire et donc des garanties de réussite à l'école, tout le monde tope", a affirmé l'ex-ministre du Droit des Femmes, avant de continuer : "Ce que nous mettons en place est beaucoup plus général" que les "ABCD" et "concerne tous les âges de la maternelle jusqu'à la terminale, parce que l'égalité fille-garçon, ça s'apprend et ça s'entretient".
Au programme notamment : réfléchir au concept de "l'heure des mamans et des papas" à la maternelle, connaître le mode de reproduction des humains et le rôle respectifs des deux sexes dans le processus de reproduction en primaire, étudier un roman contemporain écrit par une femme au collège ou encore mesurer les écarts entre clichés littéraires et réalité sociale à propos de l'image de la femme dans la littérature à travers des œuvres connues au lycée.