Cette ville a le pire trafic au monde (37 minutes pour faire 10 km) - ce n'est pas Paris

Dans cette grande ville d'Europe, le réseau routier teste la résilience des conducteurs. Si de nombreuses capitales luttent contre le fléau des embouteillages avec plus ou moins de succès - coucou Paris -, l'une d'entre elles se distingue par l'extrême lenteur de son trafic, transformant chaque déplacement en un véritable cauchemar pour les automobilistes.  

Parcourir 10 km peut prendre jusqu'à 37 minutes dans cette ville peuplée d'environ 9 millions d'habitants ! C'est ce qui ressort d'une récente étude réalisée par la compagnie TomTom, qui fabrique notamment des systèmes de navigation GPS, laquelle a analysé pas moins de 387 villes à travers le monde. Pour son étude, l'entreprise a pris en compte deux critères : le temps moyen des trajets réalisés par les automobilistes et la vitesse de leur véhicule pendant les heures de pointe. Et une ville s'offre donc la médaille d'or de la médiocrité quand il est question de rouler sans bouchons... 

Ailleurs dans le monde, certaines destinations excellent en matière de circulation. Celles-ci sont principalement situées aux États-Unis. En effet, outre-Atlantique, l'expérience est radicalement différente. À Oklahoma City, par exemple, le temps de trajet moyen est de seulement huit minutes et 40 secondes pour parcourir 10 km, soit le plus rapide au monde. Même aux heures de pointe, les conducteurs peuvent circuler en moyenne à 61 km/h. D'autres villes américaines telles que Knoxville, San Diego, Dayton et Syracus se classent respectivement deuxième, troisième, quatrième et cinquième sur la liste des villes les moins encombrées au monde.

Et le pire ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, la ville la plus mauvaise garde même la tête du classement en dehors des heures de pointe, avec une durée abaissée à 25 minutes, toujours pour parcourir 10 km. Si l'on fait le calcul, ces habitants passent ainsi en moyenne 148 heures par an, assis dans leur véhicule, sans pouvoir dépasser les 14 km/h. Il s'agit de Londres. 

Face à cette situation, l'agglomération a décidé d'instaurer en 2003 un péage urbain, visant à désengorger les rues. Les automobilistes qui doivent alors braver le centre-ville en heures de pointe se voient dans l'obligation de payer une taxe de 15 livres, soit environ 17,50 euros. Les propriétaires de véhicules qui ne répondent pas aux normes de la zone à très faibles émissions devront aussi débourser 12,50 livres supplémentaires, soit 14,60 euros. Des mesures dédiées à encourager des déplacements plus écologiques et réduire la congestion.