Gérald Darmanin : Meurtre dans sa famille, Fils à Maman, Homme à chaussettes, sauvé par Laura Smet... Révélations

Poche du président Emmanuel Macron, Gérald Darmanin n'a pas fini de faire parler de lui. En effet, si le ministre de l'Intérieur est régulièrement sollicité dans les médias sur les mesures prises par son gouvernement, il fait aussi la Une pour ses affaires judiciaires. Depuis 2017, il est accusé de viols par Sophie Patterson-Spatz. Des faits qui remontent à 2009, dans lesquels la jeune femme accuse le politique, alors député du Nord, d'avoir abusé d'elle en échange de "services". Si le non-lieu a finalement été requis récemment, à la grande déception de la plaignante, les journalistes Laurent Valdiguié et François Vignolle font des révélations dans leur livre Gérald Darmanin: Le Baron Noir du Président (à paraître le 31 mars 2022 aux éditions Robert Laffont).

Gérald Darmanin, "sauvé" par Laura Smet et l'héritage Hallyday

Laurent Valdiguié et François Vignolle y explorent l'affaire Darmanin et notamment son traitement médiatique, comme le révèle Closer qui a eu accès aux bonnes feuilles de l'ouvrage. Alors que la plainte pour viol est révélée dans la presse, les deux journalistes expliquent que malgré la gravité des faits et l'audition exceptionnelle du ministre, les médias n'en feront que très timidement le relais. Et pour cause! Nous sommes le 12 février 2018, et c'est ce même-jour qu'une actualité de taille va évincer toutes les autres: "En ce lundi matin, alors que le ministre est auditionné discrètement par la police, Le Figaro publie une lettre posthume de Laura Smet à son père, décédé en décembre 2017", racontent les journalistes. Mettant en exergue une information primordiale, qui va pourtant être omise: car l'avocat du ministre, maître Pierre-Olivier Sur, se trouve également être "le conseil" de Laurent Smet. Et les deux auteurs de préciser: "La diversion - la fuite ? - est magistrale". Dès lors, l'affaire Darmanin disparaît des grands titres, pour laisser place au déchirement de la famille Hallyday autour l'héritage du chanteur. Ou comment Laura Smet a, malgré elle, "sauvé" Gérard Darmanin...

Gérald Darmanin : sa mère lui achète encore ses chaussettes

Si les journalistes s'intéressent aux affaires judiciaires (et à leur disparition médiatique) de Gérald Darmanin, ils dépeignent des faits plus légers concernant le Premier Flic de France. Notamment sa relation fusionnelle avec sa mère, Annie Ouakid. À 39 ans, le poulain du Président n'a visiblement pas totalement coupé le cordon, comme le révèlent les auteurs: "aujourd'hui encore, alors qu'il est ministre, elle lui achète des chaussettes, glisse des billets dans ses poches de costume pour qu'il ne manque de rien et veille à son alimentation".

Plus encore, sa génitrice "n'hésite pas à bourrer ses sacs de bon jambon quand il vient lui rendre visite". Un maternage constant pour le presque quadra, dont il s'amuse volontiers, puisque régulièrement Gérald Darmanin rappelle à sa mère: "Mais Maman, je suis nourri au Ministère de l'Intérieur". 

Gérald Darmanin, le terrible meurtre qui a marqué son enfance

Plus terrible, en enquêtant sur l'histoire du locataire de la Place Beauvau accusé de viol, Laurent Valdiguié et François Vignolle ont fait une macabre découverte: un drame familial qui a marqué l'enfance du petit Gérald.

Retour dans les années 1990, Gérald né en 1982 n'est encore qu'un enfant lorsque son père, Gérard, reçoit un appel paniqué de sa fille. Cette-dernière tente de joindre sans succès son ancien compagnon, alors que leur fils est avec lui. Devant son insistance, et pour la rassurer, le patriarche décide de se rendre sur place. Voici le récit glaçant des journalistes, comme relayé par Closer: "Sur place l'attend une scène de crime incroyable. Avant de se suicider, le mari a poignardé l'enfant et a projeté son sang sur les murs. Gérard Darmanin est sous le choc de la mort atroce de son petit-fils. (...) Au drame familial se rajoute l'angoisse générée par le traumatisme. Le père du futur ministre de l'Intérieur perd pied, imagine toute sorte de théorie, devient paranoïaque. "Obsédé par cette affaire, persuadé que la mort de Boris "cache quelque chose", Gérard Darmanin envisage l'implication d'un réseau complotiste dans le meurtre du petit. (...) Au cours de cette période où son père craint qu'une nouvelle action complotiste ne touche sa famille, Gérald est déscolarisé pendant cinq mois, et même exfiltré de Paris". 

La famille Darmanin ne se remettra jamais de la tragédie, le père Gérard sombre dans l'alcoolisme, s'éloigne de son fils qu'il ne retrouvera que peu avant sa mort en 2019.