Édouard Philippe, Olivier Véran, Agnès Buzyn : qui a été visé par le plus grand nombre de plaintes ?

Depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19, les Français expriment leur indignation envers le gouvernement. Et certains d'entre eux vont même jusqu'à... déposer plainte. Edouard Philippe, Christophe Castaner, Olivier Véran, quel ministre a été le plus visé ?

Édouard Philippe, Olivier Véran, Agnès Buzyn : qui a été visé par le plus grand nombre de plaintes ?
© Christophe Archambault/AP/SIPA

Depuis le début de l'épidémie du coronavirus, les Français ne cessent d'exprimer leur colère envers le gouvernement et sa gestion de la crise... au point parfois de se tourner vers la justice. Et le nombre de plaintes a déjà explosé ! Selon un décompte du procureur général publié mardi 12 mai, une soixantaine de plaintes contre des membres du gouvernement ont été déposées auprès de la Cour de justice de la République. "Il y a exactement ce soir 63 plaintes qui ont été déposées auprès de la CJR ", a indiqué le procureur général à la Cour de cassation.
Si en tant que chef de l'État, Emmanuel Macron bénéficie de l'immunité présidentielle et est donc irresponsable pénalement des actes réalisés dans l'exercice de ses fonctions, ses ministres, eux, en prennent pour leur grade. Mais quel membre du gouvernement a été visé par le plus grand nombre de plaintes ? 

Agnès Buzyn et Olivier Véran, cibles favorites 

D'après Le Figaro, la majorité des plaintes ont été déposées à l'encontre de l'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et de son successeur Olivier Véran, qui en comptabilisent à eux deux une trentaine. Le premier ministre Édouard Philippe, tête d'affiche de la lutte contre l'épidémie, n'est non plus pas épargné avec une dizaine de plaintes contre lui. Viennent ensuite "la garde des Sceaux Nicole Belloubet, quelques-unes contre Christophe Castaner et Muriel Pénicaud ", peut-on lire dans Le Figaro.

Des plaintes qui proviennent de particuliers mais également de syndicats ou d'associations, et qui dénoncent, selon les cas, des faits de "mise en danger de la vie d'autrui", "homicide involontaire", ou encore "non-assistance à personne en danger", cite Le Figaro. 

Si le parquet de Paris se prononcera prochainement sur leur classement sans suite ou des ouvertures d'enquêtes judiciaires, une chose est sûre, les Français "veulent des responsables à la barre des tribunaux ".