Karine Le Marchand, marraine du débat national sur l'agriculture

Le grand débat national sur l'agriculture a été lancé ce dimanche 23 février. Et c'est Karine Le Marchand, animatrice star de "L'Amour est dans le Pré" qui a donné le coup d'envoi.

Karine Le Marchand, marraine du débat national sur l'agriculture
© Marechal Aurore/ABACA

Le coup d'envoi du débat national sur l'agriculture a été donné ce dimanche. Et pour rester dans le thème, c'est Karine Le Marchand qui a été choisie pour lancer ce grand débat, dont elle est la marraine. Mais cette fois, la célèbre animatrice de L'Amour est dans le Pré n'est pas venue pour parler amour. En effet, cette consultation lancée par la Commission nationale du débat public (CNDP), qui durera trois mois, porte sur l'agriculture et la façon d'utiliser les fonds européens qui lui sont destinés.
Karine Le Marchand a expliqué qu'elle avait accepté cette proposition car il s'agissait d'une commission indépendante."Il y a des tas de propositions qui amélioreraient les choses comme les abattages itinérants, qui se pratiquent en Suède. Sans compter que je veux lutter contre la souffrance animale", a-t-elle ajouté.
Chantal Jouanno, présidente de la CNPD, a également expliqué pourquoi son choix s'était porté sur la présentatrice de 51 ans: "C'est une personnalité extrêmement appréciée des Français. Elle va permettre de mettre en lumière notre démarche", a-t-elle confié au Parisien

Karine Le Marchand: "En France, nous sommes très forts pour râler"

Le débat, intitulé "ImPACtons" est orienté par des universitaires qui sont chargés d'assurer la neutralité et la prise en compte de tous les points de vues. Plus de 30 débats publics seront organisés, et tout le monde pourra donner son avis ! En effet, les organisateurs ont tenu à mettre en avant la participation populaire.

Une plateforme internet est mise à la disposition des internautes jusqu'au 23 mars, afin de leur permettre de participer à la hiérarchisation des objectifs de la politique agricole. A l'issue des trois mois, les conclusions tirées seront envoyées au gouvernement qui les intégrera pour rédiger son Plan stratégique national (PSN). Une démarche que salue particulièrement la marraine de l'opération, Karine Le Marchand. "En France, nous sommes très forts pour râler et nous rebeller, et pour la première fois, nous allons pouvoir aussi proposer: si les Français s'emparaient de ce droit-là, ce serait formidable", a-t-elle déclaré lors du Salon de l'agriculture à Paris. 

Le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, y voit quant à lui "une occasion unique de réconcilier les deux France, celle des bobos des villes et celle des habitants de la ruralité" et souhaite que "le plus grand nombre possible de citoyens" participe aux débats pour "défendre l'avenir de notre alimentation". "Ce n'est pas un débat sur la politique française de l'agriculture, c'est un débat sur la politique agricole européenne", a-t-il précisé lors de la présentation.