Chantal Goya, Nathalie Baye... Ils réclament un ministère de la maltraitance animale

Un collectif de personnalités regroupant Nathalie Baye, Michel Drucker, Pamela Anderson ou encore Brigitte Bardot, Chantal Goya, Nicoletta et plusieurs associations réclament le retrait de la mention "protection animale" au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, dirigé par Didier Guillaume, à travers une tribune publiée sur le site de Libération le 2 septembre.

Chantal Goya, Nathalie Baye... Ils réclament un ministère de la maltraitance animale
© Lionel Cironneau/AP/SIPA

De nombreuses célébrités s'engagent pour la cause animale. Et certaines ont passé la vitesse supérieure avec une tribune publiée sur le site de Libération le 12 septembre. De grands noms ainsi que des responsables d'associations ont signé pour demander un ministère de la protection animale. Parmi eux, Anouk Aimée, Nathalie Baye, Michel Sardou, Michel Drucker mais aussi Brigitte Bardot, Pamela Anderson, Laurent Baffie, Anny Duperey, Chantal Goya, Gérard Lenorman, Nicoletta ou Matthieu Ricard.

Les célébrités s'engagent : "Didier Guillaume ne peut plus rester en charge de la protection animale"

Ensemble, ils réclament le retrait de l'attribution "protection animale" au ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Le collectif a pris pour exemple le cas de la corrida, faisant polémique encore récemment lorsque Didier Guillaume, ministre attitré, a assisté à ce spectacle désolant le 14 août dans les arènes de Bayonne. 

"Alors que 3 Français sur 4 souhaitent l'abolition de la corrida, que cette pratique est qualifiée d'acte de cruauté et de sévice grave par le code pénal, lequel l'interdit sur 90 % du territoire français et sanctionne les auteurs de cette infraction à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende [...] Il apparaît aujourd'hui manifeste que monsieur Didier Guillaume ne peut plus rester en charge de la protection animale. La compétence protection animale doit donc lui être retirée pour être confiée à un ministre qui en aurait la charge exclusive", peut-on lire.