Line Renaud, face au "suicide" de Johnny et à l'euthanasie : "Il faut nous aider à partir"

Si la question se pose, Line Renaud souhaite qu'on l'aide à mourir dans la dignité. La comédienne de 92 ans s'est confiée sur l'euthanasie, sa convalescence et la mort de Johnny, qu'elle qualifie de "suicide".

Line Renaud, face au "suicide" de Johnny et à l'euthanasie : "Il faut nous aider à partir"
© ERIC DESSONS/JDD/SIPA

"J'ai un peu moins de force dans la main droite mais... ça pourrait être pire", a lâché dans Sept à Huit Line Renaud, qui est plutôt en forme, quelques mois après son AVC... Mais si l'état de santé de l'actrice de 92 ans venait à se dégrader (très) sérieusement, celle-ci ne souhaiterait pas que l'on la garde en vie. Engagée dans le combat pour le droit à l'euthanasie, la comédienne a confié, dans Sept à Huit : "Quand on est à la fin de sa vie, qu'on nous laisse partir. Il faut nous aider à partir. Je le demande. Quand on souffre, on part. Mais, la vie est belle". Et d'ajouter : "Ca sera dans mon testament ! Je ne veux pas qu'on prolonge inutilement". Lors de sa convalescence à l'hôpital, Line Renaud a d'ailleurs eu l'opportunité de penser à sa fin et de "mettre ses affaires en ordre".

Line Renaud hospitalisée : ce qu'elle ne "pouvait pas supporter"

Trop couvée par son entourage durant cette période compliquée, la mère de cœur de Muriel Robin et Claude Chirac s'est rendue compte qu'elle ne supportait pas d'être traitée comme une enfant. Raison de plus pour demander le droit de mourir dans la dignité.

"Il faut mettre les perles au-dessus les unes des autres... Et surtout, la façon dont elles (les soignantes, ndlr) me parlaient. C'est comme à une enfant. On m'avait changé de nom là-bas, je m'appelais 'madame fleur' Elles me disaient : 'c'est bien madame fleur, vous faites des progrès'. Je ne pouvais pas le supporter", a-t-elle expliqué.

Line Renaud : mort d'Annie Cordy et "suicide" de Johnny

Line Renaud ne cache pas qu'elle réfléchit de plus en plus à la mort : "Je suis obligée d'y penser en ce moment. J'ai tellement de copines qui partent. Annie Cordy, c'était une surprise pour moi. Je l'aimais tellement... C'est l'hécatombe et ce sont des gens qui ont mon âge. Alors je dis : 'Who's next ?' (qui est le prochain, ndlr)". 

Le déclic, la veuve de Loulou Gasté a commencé à l'avoir lors du décès de son filleul, Johnny Hallyday. Un véritable choc pour celle qui avait couvé le rockeur depuis son adolescence. Pourtant, pour Line Renaud, l'issue était inévitable.

"Ce n'était pas à lui d'être là. Il était trop jeune. Mais c'était un suicide Johnny. C'est un suicide. Il a bu toute sa vie, il a fumé. Il allumait les cigarettes les unes derrière les autres. Elle était à peine éteinte, il la rallumait. C'est un suicide", a-t-elle lâché. 

Line Renaud, face à l'héritage de Johnny

Quant à la bataille pour l'héritage du Taulier, la comédienne a expliqué qu'elle ne s'en était pas mêlée et n'a soutenu ni Laura Smet, ni Laeticia Hallyday. "C'est une histoire de famille. Ça reste une histoire de famille. Je n'ai pris parti ni pour l'un ni pour l'autre. Je les ai laissées se débrouiller entre elles", a-t-elle précisé, toujours dans Sept à Huit.

Il faut dire que Line Renaud n'a guère le temps de s'intéresser aux querelles des uns et des autres, elle se contente de faire attention à sa santé pour habiter cette Terre dans les meilleurs conditions, le plus longtemps possible ! Pour l'instant, elle tourne avec joie à Brides-Les-Bains, en Savoie, la fiction Meurtre Dans Les Trois Vallées.