Clara Luciani raconte sa douleur et sa maladie

Clara Luciani vit avec la maladie depuis toujours. La chanteuse de 27 ans est atteinte de tremblement essentiel, pathologie neurologique héréditaire qui se caractérise par des tremblements irréprimables, comme son nom l'indique. "Quand je suis sur scène, on se demande si je suis droguée ou si j'ai bu", a confié l'artiste dans Sept à Huit. Et d'ajouter : "J'ai une super hygiène de vie, je vous rassure ! Le tremblement est exagéré quand je suis sur scène". En effet, les signes de la maladie s'accentuent en situation de stress. Toutefois, Clara Luciani a trouvé un moyen d'apaiser les tremblements. "J'utilise un micro filaire. Je tiens le fil d'une main et le micro de l'autre et ça me permet de me stabiliser et de ne pas trembler", a précisé la chanteuse. 
Cette maladie, Clara Luciani l'a héritée de sa mère. et en connaît donc les possibles évolutions. "J'ai entendu dire que ce serait pire avec les années. Ma maman a le même problème de tremblements et c'est vrai qu'elle tremble de plus en plus", expliquait celle qui a toujours rêvé d'être pâtissière, dans Le Parisien, en novembre 2019.

Clara Luciani monte au créneau contre le sexisme
Malgré tout, l'artiste, qui a récemment raconté son histoire d'amour malsaine avec un homme jaloux, ne se fait pas de mouron outre-mesure et prend la vie comme elle vient... sauf lorsqu'elle considère être la cible d'injustices, comme cette fois où elle a été victime d'une remarque sexiste. "Je me souviens d'un concert où j'avais eu le malheur de mettre une robe un peu courte et avant même que je puisse chanter, il y a un mec au premier rang qui a crié : 'Ah celle-là, ils ne l'ont pas pris pour sa voix", a déploré la chanteuse dans Sept à Huit. 

Consternée par ce genre de comportement misogyne, Clara Luciani a insisté (à raison) sur le caractère endémique du sexisme dans nos sociétés : "Encore aujourd'hui, on me demande si c'est moi qui écris mes chansons ! On est toujours étonné de voir une femme être impliquée dans l'écriture de ses chansons. Historiquement, il y avait beaucoup de femmes qui étaient juste interprètes." Et l'interprète de La Grenade de poursuivre : "J'adore Gainsbourg mais il y a quelque chose qui m'exaspère chez lui. C'est l'idée qu'il avait comme ça autour de lui des muses à qui il faisait dire un peu tout et n'importe quoi. Je pense aux "Sucettes" (France Gall), c'est une histoire qui me scandalise un petit peu".