Michel Jonasz : Ehpad, euthanasie... Ses confidences sur sa fin de vie

Du haut de ses 77 ans, Michel Jonasz est un homme encore actif. Alors qu'il est de retour au cinéma dans la comédie Maison de retraite 2, le chanteur et acteur s'adonne même à une tournée promotionnelle des plus intenses. Pour parler de la joyeuse bande qu'il forme notamment avec Jean Reno, Kev' Adams et Amanda Lear, mais également pour aborder l'épineuse question de la fin de vie. 

Pourquoi Michel Jonasz ne finira pas ses jours dans une maison de retraite 

Dans cette comédie française, Michel Jonasz interprète donc un pensionnaire d'Ehpad un brin bougon. Mais dans la vie, il n'en sera rien. Et pour cause, l'interprète de Super Nana, Je voulais te dire que je t'attends ou encore Les vacances du bord de mer refuse d'intégrer un jour un tel établissement. "Vous ne me verrez jamais dans un Ehpad !", a-t-il assuré dans les colonnes de La Tribune du dimanche ce dimanche 18 février 2024. Et à celui qui compte 55 ans de carrière à son actif d'ajouter : "Pour en avoir visité, ça ne sent pas la liberté. Ça pue l'ennui, la mort, l'exploitation". 

Quant à la vieillesse qui pourrait le gagner, là aussi, Michel Jonasz a quelques idées bien arrêtées sur le sujet. "La vieillesse, c'est dans la tête, c'est d'avoir ce sentiment de ne plus progresser", a-t-il d'abord expliqué à nos confrères. Avant de détailler : "Et moi, je ne suis pas programmé pour ça. Je suis né avec la certitude que la vie m'apportera de belles choses. Certes, aujourd'hui, j'ai un peu moins de cheveux et un peu plus d'embonpoint, mais je garde le même optimisme qu'à mes 10 ans".

Et de conclure : "Ma seule crainte est de ne plus avoir les moyens physiques ou cérébraux à la hauteur de mon enthousiasme. Mais je garde espoir, ma mère a vécu jusqu'à 94 ans avec toute sa tête !". 

Michel Jonasz, défenseur de l'euthanasie ? 

Interrogé dans la foulée sur l'euthanasie, ou l'aide à la fin de vie - combat porté par Line Renaud et d'autres stars - Michel Jonasz s'est une fois de plus montré très cash, comme il sait si bien le faire. Pas pour lui ! "J'ai toujours eu la foi et je crois aux miracles", a-t-il commencé. Avant d'entrer quelque peu dans les détails : "Même si un jour on me diagnostique la maladie de Charcot, par exemple, je continuerai d'y croire. J'essaierai de faire le plus possible un travail d'ordre spirituel". Et à lui d'avouer en faisant référence à l'euthanasie, encore interdite en France : "Une chose est sûre, je n'irai pas en Suisse ou en Belgique…"