Michel Jonasz, escroqué par son assistante personnelle : près de 400 000 euros dérobés

L'assistante personnelle de Michel Jonasz, qui gérait notamment la comptabilité de l'artiste de 75 ans, a été jugée ce lundi 26 septembre par le tribunal de Paris à 18 mois de prison avec sursis pour abus de confiance et blanchiment, pouvait-on lire dans les colonnes du Parisien. La femme de 53 ans a été condamnée à rembourser les sommes indûment perçues. Loin d'être une super nana, Soraya était la secrétaire de l'artiste Michel Jonasz.

Michel Jonasz : d'énormes sommes détournées

Pendant plus de six ans, celle qui gérait la comptabilité de mister swing aurait tout simplement abusé de la confiance de son employeur pendant des années en falsifiant des chèques et en s'adressant des virements. Elle aurait ainsi détourné près de 400 000 euros des comptes de l'artiste de 2013 à 2019. C'est une seconde assistante qui aurait découvert la gestion frauduleuse des comptes du chanteur et aurait dénoncé les détournements de Soraya. Michel Jonasz s'est montré "plutôt compréhensif" avec la femme de 53 ans à qui il avait accordé toute sa confiance, jusqu'à ce qu'il découvre l'ampleur des sommes détournées. Il s'est alors résigné à la licencier, selon Le Parisien.

La grande vie d'une escroqueuse

Grâce à cette gestion frauduleuse des comptes de Michel Jonasz, l'ancienne assistante personnelle de l'artiste a pu profiter d'un fastueux train de vie. Après avoir doublé son salaire fixé initialement à 2400 euros par mois, l'escroqueuse a également offert plusieurs voyages à travers le monde à sa famille, notamment à New York ou Malte. Toujours selon le Parisien, les sommes auraient été pour la plupart reversées à son époux accro aux jeux d'argent et à sa fille.

Quelle condamnation pour ex-assistante de Michel Jonasz ?

Si l'ancienne assistante de l'auteur et compositeur de La Boite de Jazz a reconnu les faits, elle conteste le montant du préjudice estimé à 398 000 euros par la justice. Cette dernière, qui considère que la majorité des fonds a été utilisée pour payer des factures courantes, s'est proposée de restituer tout au plus 150 000 euros. Une requête qui n'a pas été retenue par la justice qui condamne l'ex-assistante à rembourser les 398 000 euros, faute de quoi son sursis sera révoqué.