Fabrice Luchini, à l'aise financièrement, paie "des impôts assez substantiels" : l'argent pour "être respecté"

Après un succès fou la saison passée, Fabrice Luchini remontera bientôt sur les planches du théâtre Montparnasse à Paris pour des représentations, toujours à guichets fermés, de sa pièce La Fontaine et le confinement. Mais avant cela, il est de retour sur les grands écrans français dès le 15 février dans le dernier film de Tristan Séguéla, Un homme heureux, dans lequel il donne la réplique à Catherine Frot notamment. L'occasion pour le comédien de 71 ans de faire le tour des plateaux de télévision et des rédactions. Pour notre plus grand bonheur ! 

Fabrice Luchini "n'a pas été été élevé dans une famille de gauche"

Il a donc récemment donné une interview croustillante à l'ancienne présentatrice du journal télévisé de TF1, nous avons nommée Laurence Ferrari, pour le magazine Paris Match. Dans l'édition du 9 février, la femme de Renaud Capuçon a donc pu poser toutes ses questions à l'incontournable Fabrice Luchini. Même les plus intimes ! Car, c'est bien connu, Fabrice Luchini n'a que très peu de tabou.

Et ce n'est pas parler d'argent qui l'effraie, bien au contraire. Interrogé sur son rapport à la fortune, l'acteur n'a pas hésité à donner sa vision de la chose. "Nous n'avons pas été élevés dans une famille de gauche qui méprisait l'argent. L'argent était une valeur. Très vite, j'ai vu qu'il me permettait d'être respecté", a-t-il d'ailleurs expliqué dès le début. Avant de continuer sur un ton inquisiteur auquel il nous a habitués : "Pour moi, au théâtre, la recette ce n'est pas du tout de l'avidité, je n'en ai absolument rien à foutre". 

Fabrice Luchini "paie des impôts assez substantiels"… Et "c'est très bien !"

Vous l'aurez compris, Fabrice Luchini n'a aucun problème à évoquer l'argent. D'ailleurs, celui qui était également l'invité de Laurent Delahousse dans le 20h de France 2 ce dimanche 5 février, aux côtés notamment de la chanteuse Louane, n'a aucun mal à avouer qu'il gagne très bien sa vie. "J'ai la chance de ne pas jouir de mes conditions privilégiées. Je n'ai aucun fantasme, le luxe ne m'intéresse pas", a-t-il assuré à Laurence Ferrari.

Et de conclure : "Je suis traversée régulièrement par la culpabilité de ma promotion sociale et ce qui va avec, mais comme je paie des impôts assez substantiels, eh bien je sais quand je joue au théâtre le soir que deux tiers de tout ce que je produis part en impôts et en taxes. Et comme dirait Laurent Ruquier, c'est très bien !". Disons qu'on n'en attendait pas moins de sa part !