Brigitte Bardot : Amour de Zemmour, Haine du pass sanitaire

Zemmour, président ? Brigitte Bardot crie haut et fort ses convictions. Dans un entretien à "Valeurs Actuelles", l'icône sixties et pasionaria des animaux a expliqué ce qu'elle appréciait chez le polémiste et a donné son opinion sur le pass sanitaire.

Brigitte Bardot : Amour de Zemmour, Haine du pass sanitaire
© Brigitte Bardot en 2007 CHESNOT/SIPA

En ce qui concerne l'élection présidentielle de 2022, Brigitte Bardot a déjà un avis bien tranché sur la question. Lors d'un entretien accordé à Valeurs Actuelles, l'ex-actrice a dévoilé quel candidat elle souhaitait voir devenir Président de la République. Pour succéder à Emmanuel Macron, la star de Et Dieu... Créa la Femme a naturellement pensé à Eric Zemmour...
Convaincue par le polémiste, B.B a assuré qu'une candidature du journaliste français à l'Elysée "serait une très belle chose pour la France". 
"Je suis très au courant de tout ce qu'il dit, j'ai lu ses livres et je pense qu'il a parfaitement raison",
a expliqué Bardot, qui émet toutefois une réserve sur sa décision finale.
Pas question pour cette militante passionnée de donner sa voix à un politique qui ne soutiendra pas la faune qu'elle affectionne!  "Je voterai pour le parti ou la personne qui prendra en cause le mieux la souffrance animale. Le reste, je m'en fiche !", a-t-elle lâché.

Brigitte Bardot face au pass sanitaire 

Au cours de l'entrevue, Brigitte Bardot a également évoqué l'instauration du pass sanitaire dans la majorité des lieux publics français.
Si certains antivax font le morbide rapprochement entre cette mesure et l'étoile jaune que portaient les personnes juives lors de la seconde guerre mondiale, l'ancienne comédienne de 86 ans l'a comparée à un "Ausweis", "ce laissez-passer qu'on nous imposait pendant la guerre et que j'ai connu". Ce passe-droit était délivré par les autorités allemandes durant l'Occupation en France. 
Visiblement très remontée contre le gouvernement, l'ex-sex symbol a ensuite assimilé l'Elysée à une Kommandantur, lieu de commandement militaire allemand pendant les deux conflits mondiaux. "Nous voilà maintenant avec une Kommandantur élyséenne qui nous remet dans ces conditions. Je trouve ça terrifiant et lamentable", a insisté la mère de Nicolas Charrier, qui a proposé de faire "une grève des impôts".