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Crise de mode ou mode de crise

New York, Londres, Milan, Paris... Les fashion weeks se sont succédé, annonçant de quoi sera faite la mode de l'hiver prochain. Des collections inventives qui ont su répondre à la crise à leur façon.

 Pied de nez et humour : chez des créateurs comme Jean-Paul Gaultier, on répond à la crise par un joli pied de nez. Les mannequins défilent dans un décor de maison close avec des tenues empreintes d'érotisme et l'une d'elle porte même une robe imprimé de dollars et distribue les billets. Jean-Charles de Castelbajac a eu la même idée sur son défilé. Puisque les traders ont joué avec l'argent, les créateurs en font autant !

 Simplicté, hostérité : Chanel revient à un luxe pur, un luxe vrai. Point d'ostentation au programme. Contrairement aux précédents show, le défilé a lieu dans un décor de murs blancs mats avec un sol noir laqué où se succèdent huit petites pièces, tels des salons en enfilade. Une ambiance confidentielle, pour mieux se concentrer sur la collection.

Idem chez Christian Lacroix qui offre une collection principalement noire et marine, et Roberto Cavalli sui reste dans des tonalités beige. On est loin des ors et des dorures auxquels ils nous avait habitués !

 Opulence, décadence : John Galliano chez Dior, évoque l'opulence de la civilisation perse avec des tenues et des accessoires d'une grande richesse. Le ton est donné, la maison ne connaît pas la crise.

 Protection, repli sur soi : tandis que Hervé Léger sort une robe aux allures d'armure, certaines maisons préfèrent rester dans les domaines qu'ils connaissent bien sans prendre de risque. C'est notamment le cas de Tommy Hilfiger ou Donna Karan, qui misent sur une élégance chic et sobre.

 Ah, les années 1980 ! Emanuel Ungaro, Stella McCartney, Marc Jacobs, Chloé... On ne compte plus les maisons qui se sont inspirées des années 1980 dans leur collection automne-hiver 2009-2010. Ces années bénies où la crise n'existait pas.