Fini les bottes de pluie : contre les intempéries d'hiver, les fans de mode sortent ces chaussures de jardin à 35 €

La mode est affaire de hacking. Futées et créatives, les filles stylées piquent souvent dans le vestiaire d'autres disciplines pour enrichir leur dressing. Si les bottes de pluie ont depuis longtemps envahi l'armoire de ces modeuses averties, qui les choisissent chez Longchamp ou encore Celine, un autre soulier aux drôles d'origines sort des sentiers battus et fait son chemin parmi les pieds les plus en vue de la planète mode. D'ordinaire cantonnés au jardinage, ces souliers réputés imperméables voire increvables remportent désormais tous les suffrages du côté des fashionistas et des stars.

Dans les rues de New York au début du mois, Jennifer Lawrence a ainsi été aperçue avec ces chaussures, vêtue d'un sweat-shirt rouge et d'un pantalon retroussé de couleur noir. Attention les yeux, voici venir les sabots de jardinage. 

Faits à partir de caoutchouc ou de PVC leur conférant une solidité impressionnante, équipés également d'une semelle antidérapante, ils protègent les pieds de la neige, de la pluie, des sols boueux, des surfaces humides et tout le toutim. Il paraît donc logique qu'en cette saison marquée par les intempéries, les sabots de jardinage s'affichent sur tous les petons. D'abord populaires dans la grande pomme, ils envahissent désormais Londres. 

C'est en particulier la version imaginée par la marque française Plasticana qui fait sensation. Et pour cause ; la chaussure avait déjà foulé les podiums de la maison américaine Bode à la Fashion Week Homme Automne-Hiver 2020-2021. Victime de son succès récent, elle se retrouve souvent en rupture de stock outre-Manche. Faite à partir de plastique recyclé et de chanvre depuis 1998, elle se défait désormais de son imaginaire de jardinier pour gagner les gens branchés.

Et si elle gagne du terrain par rapport à son équivalent de jardin, c'est parce qu'elle compte tous ses avantages sans s'encombrer de ses inconvénients : elle a tout l'aspect protection, mais est bien plus confortable que lesdites bottes en caoutchouc. Montantes jusqu'au genou, ces dernières peuvent en effet provoquer frottements et irritations de la jambe après un certain temps. Côté prix, le sabot de jardinage s'avère également très séduisant puisqu'une paire coûte seulement 35 euros. 

Aigle, Birkenstock et Superga ont aussi sorti leurs propres itérations. Paradoxalement, alors qu'à l'étranger, on les appelle "French gardener clogs" ; à Paris, les foulées de ces sabots hybrides sont encore timides. Affaire à suivre.