Il était temps : après 170 ans, la marque française chouchou des familles débarque dans les supermarchés en 2026

S'il y a un lieu où les fashionistas ne pensent pas à mettre les pieds, c'est bien les hyper et les supermarchés. En effet, dans leur imaginaire, il est impossible d'y trouver des pépites vestimentaires et des vêtements stylés. Les allées de ces lieux familiers sont alors utilisées en dernier recours, pour trouver des basiques et des sous-vêtements à la dernière minute quand on est pris de court. 

Mais cette marque française de vêtements risque bien de changer les mentalités des fashionistas fâchées avec la grande distribution. Très appréciée en Hexagone depuis près de 170 ans, elle a en effet pour projet de débarquer en 2026 dans les hypermarchés et supermarchés de diverses régions. La marque en question est surtout connue pour avoir inventé le premier textile chauffant et intelligent de l'histoire du monde. Avec le temps, ce tissu est devenu culte, si bien qu'il porte aujourd'hui un nom : "thermolactyl". Ainsi, depuis 1953, toutes les familles s'en emparent quand le froid gagne le territoire. Vous l'aurez compris, il s'agit de la griffe tricolore Damart. 

Déjà très présente via la vente en catalogue, sur le digital ou en magasin physique, cette marque adorée des familles souhaite donc conquérir un autre espace d'achat apprécié de sa cible (familiale et senior) : les grandes surfaces. À la mi-octobre, elle a annoncé vouloir se lancer dans les hypermarchés et supermarchés. Et bonne nouvelle pour la clientèle : puisque les prix de vente du textile y sont moins élevés, Damart compte s'y adapter en proposant des vêtements moins chers que sur ses autres canaux de distribution.

Aujourd'hui, sur tous ses circuits, son tee-shirt classique coûte 24,90 euros. À l'avenir, spécifiquement pour les hyper et supermarchés, le label de prêt-à-porter proposera une alternative tout aussi qualitative à 19,90 euros. Un pari possible grâce à son usine en propre située en Tunisie, où tous les efforts seront déployés dans le but d'"optimiser toute la chaîne de valeur", de réduire les coûts de fabrication, et in fine baisser les prix de vente, explique Loïc Bouquet, directeur marketplaces & B2B de la marque (LSA).

Une stratégie pertinente quand on sait qu'en 2025, le premier canal de ventes de la marque roubaisienne étaient les magasins physiques : ils représentaient près de 45% de son chiffre d'affaires. S'installer en supermarché permet de créer un autre lieu de rencontre physique avec son client-type, et donc de multiplier ses terrains de bénéfices. D'autre part, l'ADN de Damart repose sur le loungewear, le confort et les sous-vêtements ; un segment textile très présent dans l'univers de la grande distribution. Petits et grands devront donc s'armer de patience jusqu'à l'an prochain.