De Caroline à Charlotte Casiraghi, tout Monaco les a déjà adoptées : ces bottes qui élancent la silhouette font leur retour cet automne
Elles reviennent chaque automne-hiver avec un détail supplémentaire qui finit toujours par nous plaire. Cette saison, ces bottes font (encore) sensation dans la modosphère. Caroline de Monaco et Charlotte Casiraghi les ont déjà adoptées.
Que cela vous plaise ou non, la météo est passée à l'étape "précipitations". Les fashionistas ont ainsi dû switcher du dressing estival au dressing automnal de façon assez brutale. Mais si le temps est maussade, certaines modeuses sont heureuses de pouvoir sortir leurs plus belles tenues automnales. Car la saison est souvent prétexte à jouer des superpositions ou à enfiler ses plus beaux souliers chauds. Parmi ceux qui reviennent chaque année, il y a évidemment les bottes.
Et depuis plusieurs saisons, c'est un modèle de compétition qui capte l'attention de la modosphère. Ces bottes en question sont inspirées de celles qu'on utilise pour l'équitation. Vous l'aurez compris, nous parlons des bottes cavalières.
Flatteur pour la silhouette, ce soulier est adoré des figures de la royauté monégasque. Caroline Grimaldi et sa fille Charlotte Casiraghi l'arborent non seulement pour leurs activités équestres - pour rappel, Charlotte est cavalière professionnelle - mais aussi pour les besoins de la planète fashion. En 2022, l'ancienne compagne de Gad Elmaleh a ainsi ouvert le défilé Chanel avec fierté, bottes cavalières aux pieds.
À l'origine, les bottes cavalières viennent donc des univers équestre et militaire. Leur esthétique actuelle trahit leur fonction utilitaire d'hier.
Longues, robustes, s'arrêtant juste au genou : elles sont initialement conçues pour protéger les tibias des cavaliers et soldats, sans obstruer leurs mouvements. Mais des écuries à la haute bourgeoisie, il n'y a qu'un pas : au 19e siècle, les bottes cavalières investissent le dressing quotidien des hommes bourgeois et se muent en véritables marqueurs des loisirs de l'élite - et de distinction sociale. À l'époque, c'est la version en cuir noir qui remporte tous les suffrages.
Les femmes du 7e Art s'en emparent dès les années 20 : parmi elles, Marlene Dietrich ou Jean Harlow. Les années 60 et 70 confirment leur popularité et elles accompagnent alors l'émancipation de ces dames : nos aînées les associent à des micro-shorts (les iconiques "hot pants") et des mini-jupes.
Durant cette même décennie, Hermès leur confère toute leur crédibilité mode en sortant une version sublimée par les iconiques fermoirs de ses sacs Kelly. Chanel en remet une couche dans les années 90… Et voilà qu'aujourd'hui, elles reviennent en force grâce à la résurgence de la tendance Preppy.
Aux défilés Automne-Hiver 2025, elles refont leur apparition sur les podiums de plusieurs grandes maisons : Altuzarra, Prada etc. Les fashionistas pourront retrouver des itérations plus accessibles chez boohoo, Bocage ou encore Decathlon.
