Personne ne l'avait vu venir : pour Charlotte Gainsbourg, cette maison de luxe française fait ses débuts dans la musique
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Personne ne l'avait vu venir : pour Charlotte Gainsbourg, cette maison de luxe française fait ses débuts dans la musique

De la mode à la musique, il n'y a qu'un pas. Et cette maison de luxe emblématique l'a franchi sans crier gare. Avec Charlotte Gainsbourg, elle se lance ainsi dans l'industrie musicale.

Les liens entre la mode et les Arts sont vastes : les créateurs, directeurs artistiques et stylistes renommés de maisons ont souvent plusieurs cordes à leur arc. Outre leur talent indéniable pour le vêtement, ils cumulent ainsi des compétences dans d'autres domaines qui n'ont parfois rien à voir : André Courrèges et son goût pour l'architecture, Alexis Mabille et sa passion pour le design d'intérieur, Karl Lagerfeld et sa lubie pour la photographie etc.

Mais c'est un univers en particulier qui capte l'attention de la fashion sphère : la musique. Dernièrement, une célèbre maison française a ainsi investi l'industrie et s'est lancée dans la réalisation d'un clip vidéo et dans la production musicale pour les besoins de l'iconique Charlotte Gainsbourg.

Cette maison n'est autre que Saint Laurent, portée par son directeur artistique Anthony Vaccarello. L'homme à la tête de l'iconique label a aidé sa muse à faire son grand retour. Dans le clip vidéo de Blurry Moon, la fille de Jane Birkin et Serge Gainsbourg est évidemment habillée de la tête aux pieds par la griffe.

Une veste saharienne, un pantalon à la coupe droite, des bottes à plateformes, une paire de solaires estampillés Saint Laurent… Un style qui respire la Parisienne nonchalamment branchée sans forcer : la femme YSL par excellence. Une élégance simple certes, mais qui a un coût : d'après nos consœurs de Marie Claire, la tenue vaut au moins 7100 euros.

Côté réalisation, c'est donc aussi Anthony Vaccarello qui se cache derrière la caméra. Pour ses débuts, le Belge choisit pour décor la route de Mulholland Drive, à Los Angeles.

Dans sa voiture à décapotable ouverte, l'interprète de Deadly Valentine roule cheveux au vent, sous un soleil teintant le ciel de nuances dorées et orangées. L'angle de la caméra change, le rythme de la vidéo est au ralenti, presque lascif, tandis que le plan se fait en une séquence. Huit ans après son dernier album, la chanteuse a-t-elle eu raison de faire un tel choix ? Seul le temps nous le dira.