Prudence, cette arnaque qui sévit de plus en plus en boutiques peut coûter cher

De nos temps, les arnaques sévissent à tout bout de champ et n'importe où, n'importe quand. Dans le monde de la mode, elles prennent souvent la forme de contrefaçons. Nombreux sont les modeux qui pensent par exemple acheter du vrai Louis Vuitton… Et se retrouvent finalement avec du faux qui se prétend griffé de la maison.

Mais si l'on pensait qu'elles étaient réservées aux marchés du coin ou aux plateformes de seconde main ; elles opèrent aussi dans des lieux plus sécurisés, qu'on soupçonne moins : les magasins. Selon certains, les arnaques liées à la contrefaçon sont fréquentes au sein des points de vente officiels et agréés. Certains malandrins profitent de leur statut de vendeur et du cadre institutionnalisé dans lequel ils opèrent pour vous donner des articles contrefaits. L'intérêt ? Garder l'article authentique pour eux et le revendre hors boutique pour s'en mettre plein les poches, sans fausser les chiffres du stock. Mise en situation.

Vous arrivez en boutique, essayez ce bracelet vu en vitrine, décidez de l'acheter et annoncez votre décision au conseiller de vente. Pour votre bien, ce dernier ne vous donne pas le modèle d'exposition que vous avez entre les mains, mais un exemplaire flambant neuf, récupéré à l'arrière du magasin. C'est là que l'arnaque se passe : en un tour de passe passe, il échange la pièce de luxe avec une pièce contrefaite qu'il a lui-même achetée, ressemblant trait pour trait à la vraie. Tout heureux, vous n'y voyez que du feu… Mais après quelque temps, vous vous rendez compte que c'est du faux. Malheureusement, le délai de remboursement est déjà passé.

Cette jeune femme raconte ainsi l'expérience vécue par son amie lors d'une virée shopping chez Fendi. Cette dernière est sortie de la boutique avenue Montaigne avec un bracelet contrefait. Un cas qu'on penserait isolé, mais qui est arrivé à de nombreux Français. Sous la vidéo, les commentaires énonçant des faits similaires pullulent à la vitesse de l'éclair (565 pour l'heure). Dita Istrefi, ancienne vedette de téléréalité, écrit : "Ça m'est déjà arrivé". "Ça m'est arrivé chez Gucci (...)", surenchérit @margotisabelleester.

Des vendeurs eux-mêmes admettent que cela peut se faire de manière régulière : "Je bossais chez Chanel c'est arrivé à Monaco" (@azeoff). Et si cela ne suffit pas à faire taire les sceptiques, l'internaute assure qu'elle a le témoignage d'une vendeuse pour appuyer son argumentaire : "non non j'ai témoignage d'une vendeuse je sais ce que je dis". 

Par ailleurs, les caméras ne suffisent pas à nous protéger, loin de là. Les responsables ne les regardent pas toutes les heures… Et il peut y avoir des angles morts que lesdits vendeurs connaissent par cœur. Facile de s'y cacher pour échanger lesdites pièces à l'abri des yeux scrutateurs des managers.

Pensez donc à vous renseigner sur la contrefaçon en amont, pour être capable de voir si la pièce en question est authentique ou non. Une fois arrivé en boutique le jour J, vous serez à même d'analyser le produit qui vous sera remis. Comme le raconte @justemyahmi, vous pouvez également retourner en magasin pour réclamer une compensation a posteriori. Mais aucune garantie d'obtenir gain de cause...

Dans cette affaire, les marques de luxe ne sont pas à blâmer : elles mettent en place des procédés pour garantir des achats en toute sécurité. Certes, il peut y avoir des failles, mais elles travaillent toujours d'arrache-pied pour les éradiquer.