Nike innove pour aller à toutes les morphologies féminines

Accompagner toutes les femmes dans leur pratique sportive, c'est l'un des objectifs affichés de Nike. Il n'y a qu'à regarder le compte Instagram grand-parisien de la marque (@nikeparis) pour en obtenir confirmation. Sur le feed léché de l'équipementier sportif, des athlètes en situation de handicap, des femmes qui pratiquent des sports perçus comme masculins, d'autres qui portent un foulard (notamment certaines membres du collectif Les Hijabeuses qui militent pour avoir le droit de participer à des compétitions de football avec leur voile)... Et comme être une marque inclusive ne passe pas que par l'image, Nike a aussi entrepris de modifier son système de sizing pour adapter ses produits à un maximum de corps. Les principaux focus ? Les brassières et les leggings.

Nike, entre sciences et création

Désormais, les soutiens-gorge de sport Nike sont tous, peu importe le modèle, disponibles en trois niveaux de maintien et déclinés en quelque 70 tailles de bonnets pour couvrir tous les corps du XXS au 4XL. Même politique pour les leggings, parce que comme le remarque Sara Mostafavi, directrice de l'innovation numérique pour les femmes au sein de la marque américaine : "Il n'y a pas un seul type de corps féminin. Il y en a plusieurs. Il est très important de voir différentes formes et tailles de corps lorsque nous réfléchissons à un design inclusif, afin de pouvoir vraiment tenir compte de chaque corps, mouvement et moment". Pour réussir à créer des pièces adaptées au plus de morphologies possibles, Nike a choisi d'innover et de consacrer de plus en plus de ressources à l'innovation pour les femmes. "Nous avons capturé des milliers de scans du corps des femmes dans un large spectre de domaines. Associés aux recherches et analyses morphologiques de nos scientifiques, nous sommes en mesure de fournir à nos designers des visualisations de données qui donnent vie à des informations sur le corps de la femme, son ajustement et la façon dont elle se déplace dans le vêtement" poursuit Sara Mostafavi. Impressionnant.