Ni Louis, ni Charlotte : ce type de prénoms sonne instantanément chic pour la haute société
Si les prénoms royaux restent une valeur sûre, une autre tendance se dessine au sein de l'aristocratie pour nommer la prochaine génération. Ces prénoms inspirent l'élégance, et pourraient bien favoriser l'intégration dans les cercles les plus exclusifs.
Ils sont indémodables, certes, mais les Louis, Charles, Guillaume, Anne, Mathilde ou encore Elisabeth n'ont plus le monopole de l'élégance. Associés aux lignées royales, ces prénoms incarnent une forme de distinction intemporelle. Bien que leur usage se soit démocratisé au fil des siècles, ils restent un symbole de raffinement aux yeux de tous. Toutefois, à l'aube de 2026, l'aristocratie et la haute bourgeoisie semblent s'éloigner de ces classiques pour explorer de nouveaux horizons.
Le magazine britannique Tatler, référence en matière d'étiquette, a publié son guide annuel des prénoms chics, "tacitement approuvés par la haute société". L'enjeu dépasse la simple esthétique, car le choix d'un prénom peut avoir une incidence sociologique réelle : il peut influer, en partie du moins, sur notre avenir. Comme le soulignent nos confrères d'outre-Manche, une identité bien choisie peut faciliter l'accès à certains réseaux d'influence, des écoles prestigieuses aux cercles de pouvoir, là où d'autres choix pourraient créer des barrières invisibles. Voici donc les typologies de prénoms que les aristocrates s'arrachent en ce moment, et qui sonnent instantanément chic aux yeux de l'élite.
D'abord, "la tendance du moment" porte sur les prénoms inspirés de la nature. Cela comprend autant les mois de l'année comme Auguste, ou encore June, porté par plus de 3 000 petites filles en France ; que les plantes et fleurs, comme Rose, Hortense ou Olivier ; mais aussi bien sûr les événements et objets célestes, comme Luna, Aurore, ou Célian par exemple. Mais la haute société ne se limite pas à ça, bien évidemment ! Une autre importante source d'inspiration est… la géographie. "Porter le nom d'un lieu est une pratique aristocratique courante", précise Tatler. On note surtout une préférence pour les villes italiennes, comme Florence ou Siena pour les filles, ou bien Côme pour les garçons par exemple. Dans les influences favorites des VIP, on remarque que l'amour des prénoms issus de la mythologie grecque ne s'éteint pas : ils restent un symbole incontesté de chic, qui supposent immédiatement que leurs porteurs appartiennent à des familles aisées. On retrouve ainsi Olympe, Athéna, Hélios, Perséphone, Achille, Hippolyte… mais aussi des prénoms plus classiques et moins rares, comme Hélène, Pénélope, Cassandre, Ulysse, ou Hector.
Et enfin, summum du chic : les prénoms inspirés de la poésie, de l'art dramatique ou de la littérature. Pour nos amis britanniques, tous les prénoms pouvant s'apparenter à un personnage de Shakespeare respirent incontestablement l'élégance, même lorsqu'ils sont très répandus. C'est le cas par exemple du prénom Olivia, le plus donné au Royaume-Uni en 2024, qui rappelle la célèbre pièce de théâtre La Nuit des rois. Bien sûr, cette tendance peut facilement être transposée en France : Manon, Tristan, Emile, Agnès, Octave, Etienne, Elise, Lucile, Bérénice ou Frédéric… Notre culture regorge, elle aussi, de chefs-d'œuvre dans le domaine des lettres, de Zola à Stendhal, en passant par Molière, Racine ou encore Pagnol.
Bien sûr, un simple prénom ne déterminera pas entièrement votre destin, ni celui de vos enfants… mais il agit comme une première impression, parfois déterminante, surtout lorsque l'on veut s'immiscer dans les hautes sphères de la société. Les prénoms "trop modernes" ou qui "sonnent comme un surnom" ont tendance à être mal vus chez les plus fortunés : s'ils ne ferment pas systématiquement des portes, ils peuvent tout de même mettre des bâtons dans les roues !