Ce faux remboursement arrive dans des milliers de boîtes mail : ne tombez pas dans le piège
Julie a reçu un mail de son fournisseur d'électricité lui indiquant un trop-perçu de plus de 200 euros, et elle a bien failli y croire.
Les arnaques se multiplient et les escrocs peaufinent sans cesse leur stratégie. Difficile désormais de repérer un mail frauduleux, puisque grâce aux outils de l'intelligence artificielle, les traditionnelles fautes d'orthographe ont disparu. La victime reçoit maintenant un mail qui semble réellement officiel d'un fournisseur d'électricité ou de son assurance retraite, et il devient difficile au premier coup d'oeil de se rendre compte de la supercherie.
C'est ce qui est arrivé à Julie, qui a récemment reçu un mail d'EDF indiquant : "Nous vous contactons aujourd'hui au nom d'EDF pour vous informer d'un remboursement concernant un trop-perçu sur votre compte. Après vérification de nos dossiers, nous avons constaté que vous êtes éligible à un remboursement d'un montant de 219,90 euros". Le mail précise par ailleurs une date limite, soit trois jours après réception, pour récupérer l'argent. Julie est alors invitée à se connecter, via un lien, à son espace client et de vérifier que ses informations personnelles et bancaires sont à jour. Et c'est justement sur un tel lien frauduleux, qu'il ne faut absolument pas cliquer.
D'autres victimes de cette nouvelle arnaque ont été dupées par un mail provenant de leur assurance retraite, annonçant cette fois un remboursement de pension lié à un trop-perçu. Les organismes officiels rappellent à leurs clients qu'ils ne communiquent jamais sur ce type de sujet par mail. "Toutes les informations officielles sont transmises uniquement via votre espace personnel sécurisé sur lassuranceretraite.fr" précise l'organisme. EDF précise par ailleurs que l'adresse mail se termine obligatoirement par : @edf.fr, @edf.com, @contactclient-edf.fr, @info-edf.com ou @infos-edf.fr.
De manière générale, si un mail vous promet une somme d'argent facile à récupérer, dites-vous que c'est probablement trop beau pour être vrai. Les escrocs jouent sur l'urgence et la confiance pour vous pousser à cliquer. Avant d'agir, prenez le temps de vérifier l'adresse exacte de l'expéditeur : un détail suffit souvent à trahir la fraude, comme une suite de chiffres, une faute dans le nom de domaine ou une adresse qui n'a rien à voir avec l'organisme officiel.