Un expert déconseille vivement d'acheter une voiture en provenance de ces 3 pays
En raison des politiques d'amendes routières parfois très basses dans ces pays, certains automobilistes prennent plus de risques au volant, ce qui entraîne davantage de véhicules endommagés.
Acheter une voiture d'occasion peut parfois réserver de mauvaises surprises. On entend souvent parler de véhicules vendus avec des problèmes cachés, des réparations mal faites ou un historique incertain. En revanche, peu de futurs acheteurs prêtent attention au pays d'origine du véhicule, alors qu'il faut savoir que certains modèles en occasion viennent en réalité d'autres pays européens. C'est une information essentielle, car dans certains pays où les amendes pour excès de vitesse sont peu dissuasives, les conducteurs adoptent plus souvent des comportements à risque. Cela se traduit par un nombre plus élevé de véhicules endommagés sur le marché local.
Mais alors, quels pays faut-il particulièrement éviter ? Matas Buzelis, Business Development Manager chez carVertical, livre un constat frappant dans leur étude "Sécurité routière : comment le montant des amendes influence-t-il le taux d'accident ?" : "l'Europe centrale et orientale, moins stricte, cumule davantage de dommages" sur les véhicules. Dans des pays nordiques comme la Suède, le Danemark ou la Finlande, les amendes sont beaucoup plus lourdes par rapport au salaire, et les taux de véhicules endommagés restent très bas : par exemple, au Danemark, un excès de vitesse de moins de 15 km/h peut coûter jusqu'à 402 euros, soit environ 10% du salaire mensuel moyen, ce qui limite le nombre d'accidents et l'état des voitures d'occasion.
À l'inverse, "des pays comme la Pologne, la Lettonie ou la Slovaquie appliquent des amendes faibles : 24 euros en Pologne, 40 euros en Lettonie, 39 euros en Slovaquie, représentant seulement 1,6 à 3,3% du salaire mensuel moyen." Résultat, "plus de la moitié des véhicules y présentent un historique de dommages, la Pologne atteignant même 62,1%", souligne le commercial automobile. Ce phénomène s'explique en partie par le faible effet dissuasif de ces amendes peu élevées, qui n'incitent pas suffisamment les conducteurs à adopter une conduite prudente.
Il est important de garder en tête que l'état d'une voiture d'occasion dépend aussi de la culture de conduite locale, qui influence la fréquence des accidents et l'entretien des véhicules. Pour les acheteurs, cela se traduit par une vigilance accrue vis-à-vis des véhicules importés de pays où la tolérance aux infractions est plus élevée. Michaël Ledoux, PDG de Transakauto, conseille aussi de privilégier les voitures d'origine française ou de pays où la sécurité routière est rigoureusement encadrée. Enfin, avant de conclure un achat, vérifier le passé du véhicule, effectuer un contrôle technique complet et demander conseil à un professionnel restent des étapes essentielles pour éviter les mauvaises surprises !
