Passé ce délai, votre logement n'est plus couvert - la clause à vérifier avant de partir en vacances cet été
C'est une information que très peu de propriétaires et locataires connaissent, et pourtant, elle peut coûter cher en cas de sinistres.
En général, quand on part en vacances, on pense à couper l'eau, à vider le frigo, à éteindre certaines prises, à prévenir les voisins, mais on pense rarement à relire son contrat d'assurance habitation. Et pourtant, au retour, certains découvrent que leur logement a été inondé ou cambriolé… sans qu'ils puissent toucher un centime. Pas parce qu'ils ont oublié de payer leurs mensualités, mais à cause d'un détail souvent ignoré, bien que parfaitement légal. Ce détail peut faire toute la différence entre une indemnisation complète et une facture à plusieurs milliers d'euros.
Ce type de mauvaise surprise arrive surtout quand le logement reste vide plusieurs semaines. Un dégât des eaux survient pendant que vous bronzez à l'autre bout du pays, un incendie se déclare alors que personne n'est là pour intervenir, et l'assurance refuse de couvrir les dommages. Le motif ? Vous avez dépassé la durée d'absence autorisée. Cette limite, inscrite noir sur blanc dans les contrats d'assurance, porte un nom peu connu du grand public : la clause d'inhabitation, aussi appelée clause d'inoccupation. Et elle concerne aussi bien les propriétaires que les locataires.
Concrètement, selon Axa Assurance, cette clause "stipule que votre logement peut rester inhabité pendant une certaine période tous les ans, de l'ordre de 30 à 90 jours". Ce délai varie en fonction des assureurs. Au-delà, "votre assureur considère que les risques augmentent considérablement en votre absence et peut en cas de vol, réduire votre indemnisation ou refuser de vous indemniser", peut-on lire sur le site Axa, dans la catégorie "Conseils assurance habitation". Mais alors que faire pour se protéger ?
Si vous êtes souvent absent de votre logement sur une longue période, même pour des déplacements professionnels, Axa Assurance conseille de "négocier avec votre assureur sa suppression ou l'allongement de la période d'inhabitation, moyennant une surprime. Si le montant de votre cotisation vous semble trop élevé, vous avez encore la possibilité de n'assurer que certains objets de valeur." Et si vous ne savez pas si votre contrat intègre ou non cette clause, le mieux est de contacter directement votre agence pour vérifier. Cela vous évitera de mauvaises surprises au retour d'un congé !