Des chercheurs de Stanford l'ont prouvé, voici les 2 prénoms aux QI le plus bas

L'Université de Stanford, aux États-Unis, a tenté d'analyser comment le prénom d'une personne pouvait influencer la perception sociale et les opportunités éducatives. Selon les chercheurs, voici le prénom féminin et masculin les moins bien classés.

Des chercheurs de Stanford l'ont prouvé, voici les 2 prénoms aux QI le plus bas
© kanashkin

L'Université de Stanford, aux États-Unis, a récemment mené une étude s'inscrivant dans le champ de la psychologie sociale et différentielle, afin de mieux comprendre les mécanismes par lesquels un simple prénom peut conditionner, dans certains contextes, la manière dont un individu est perçu et traité au cours de son parcours éducatif. L'objectif : interroger les biais implicites et les déterminismes sociocognitifs associés aux prénoms dans les sociétés anglophones.

Un nom ne détermine pas l'intelligence d'une personne et il n'est pas question de stigmatiser les personnes qui portent ces prénoms, pose d'emblée le professeur Emily Thompson, qui a dirigé l'étude. Car les recherches portant sur le prénom ayant le meilleur ou le pire QI sont nombreuses. L'Université de Stanford, aux États-Unis, vient de publier de nouveaux résultats après avoir analysé comment les prénoms pouvaient influencer les individus. Les chercheurs se sont appuyés sur un corpus statistique large, comprenant des milliers de résultats de tests d'intelligence standardisés, en les croisant avec des bases de données de prénoms courants dans les pays anglophones. Leurs travaux suggèrent qu'un prénom n'influence pas directement les capacités cognitives, mais qu'il peut jouer un rôle dans les mécanismes d'étiquetage social, dans les attentes des enseignants ou employeurs, et plus largement dans l'accès aux ressources éducatives.

"Les noms peuvent être liés à des groupes socio-économiques spécifiques, à des niveaux d'éducation, à des antécédents familiaux ou à des contextes culturels qui influencent l'accès aux opportunités éducatives", explique le professeur Thompson. Ainsi, selon l'analyse statistique menée, le prénom masculin le moins bien classé serait Jonathan. Ce prénom, d'origine hébraïque, signifie "don de Dieu" ou "Dieu a donné". Dans la tradition biblique, Jonathan est le fils du roi Saül, souvent cité pour son courage et sa loyauté.

Côté féminin, c'est un autre prénom hébraïque qui apparaît en bas du classement : Sarah. Dans l'Ancien Testament, elle est l'épouse d'Abraham, figure maternelle importante. Ce prénom est pourtant l'un des plus attribués au monde, et ces résultats sont à prendre avec du recul. "L'intelligence n'est pas prédéterminée par un prénom", répète l'équipe de chercheurs. Parmi les autres prénoms au QI le plus faible figurent (selon d'autres études sur le sujet) : les prénoms Aline, Hervé, Manuel, Louise, Emma, Olivier, Caroline, Timothée, Julien, Chloé ou encore Gabriel... 

L'ensemble de ces données souligne davantage l'effet des stéréotypes sociaux et culturels que des différences réelles d'intelligence. Dans une perspective psychométrique rigoureuse, il serait erroné d'interpréter ces corrélations comme des causalités. Ce que met en lumière l'étude, c'est la persistance d'un conditionnement social subtil mais réel, où le prénom agit comme un marqueur perçu, influençant les attentes extérieures — et potentiellement les trajectoires de développement personnel.