"La règle d'or pour devenir riche" : Jonathan Anguelov, multimillionnaire, nous partage les 8 clés du succès

Jonathan Anguelov n'a pas eu une éducation commune à celle de la plupart des autres enfants. Sa maman, d'origine bulgare, a immigré à Paris, mais a vite sombré dans la dépression et l'alcoolisme après s'être fait escroquer. Né de père inconnu, Jonathan est alors placé dans trois familles d'accueil et un foyer, de l'âge de 12 ans à 19 ans. "Mon monde bascule, je découvre les ZEP, les bagarres avec les jeunes de la cité, la faim, le froid, les cafards, l'insalubrité, la solitude, le système D... Je me sens différent des autres enfants, mais cette différence sera ma chance", écrit-il dans son livre "Rien à perdre" paru aux éditions Alisio. Ce qui a été le plus difficile à vivre, c'est "le sentiment de différence, de ne pas être comme les autres, le fait de toujours avoir quelque chose à prouver... Normalement, un enfant n'a pas grand chose à avoir à prouver, à part avoir de bonnes notes à l'école - moi ça allait plus loin que ça", nous confie Jonathan. Alors, il apprend à se débrouiller seul, à ne compter que sur lui-même.

À l'âge de 19 ans, il contracte un prêt étudiant et achète un studio pour le mettre en location et ainsi de suite jusqu'à 10 chambres de service, en obtenant chaque fois un prêt étudiant dans une autre banque. Une idée de génie, qui lui permet de payer ses études et d'avoir enfin une vie confortable. "Je savais déjà combien je louerais le bien, c'était juste une histoire d'enchainement, c'est ce qui a payé mes études, j'ai travaillé jusqu'à mes 22 ans, et puis à un moment, je n'avais plus besoin de travailler", nous explique-t-il. À cet âge, il gagne déjà près de 5000 euros par mois. Puis, en 2014, il crée, avec l'aide de trois associés, Aircall, une société spécialisée dans la téléphonie d'entreprise, valorisée à plus d'un milliard d'euros. Mais au bout d'une dizaine d'années, Jonathan préfère revenir à ses premiers amours : l'immobilier. Il crée alors Aguesseau Capital avec son ami Gaëtan, en achetant, cette fois, des hôtels parisiens dont le premier est celui d'un quartier du 18ᵉ arrondissement de la capitale : Maison Barbès. 

Dans son livre, l'entrepreneur devenu multimillionnaire raconte comment il est parvenu à cette réussite, et selon lui, le succès est à la portée de tous. "La réussite, je la vois un peu comme un arbre de décisions, et chaque décision compte dans l'achèvement d'un projet ou d'une carrière. Chaque choix que j'ai fait m'a amené doucement, mais sûrement à ça. Si moi, je l'ai fait, tout le monde peut le faire", nous assure Jonathan, De son expérience, il en tire des conclusions et livre de précieux conseils. "De manière générale, pour augmenter son patrimoine, il faut posséder des biens qui nous rapportent de l'argent, et non posséder des biens qui nous en coûtent", explique l'entrepreneur qui estime dans son ouvrage, qu'il s'agit de la règle numéro un permettant de s'enrichir, comme il l'a fait avec l'achat de ses studios.

Mais ce n'est pas tout : la clé de la réussite, c'est aussi la persévérance, le fait de ne jamais baisser les bras malgré les échecs que l'on peut rencontrer. C'est aussi écouter les critiques pour s'en servir afin de s'améliorer, mais ne pas faire cas de ceux qui nous découragent. Le fondateur d'Aircall recommande par ailleurs de déléguer, de privilégier la qualité pour éviter de perdre du temps à réparer les choses mal faites. Autre conseil qui pourra servir à n'importe quel entrepreneur dans la vie : foncer sans regarder en arrière. "Ça, ça change tout : si on avance, on a de l'essence, on devient un bateau qui fonctionne". Il convient enfin de "savoir bien s'entourer de personnes qui apportent des choses et des visions différentes et complémentaires, car cela permet de façonner un projet". Pour ce qui est le plus important, selon Jonathan Anguelov, c'est de "faire quelque chose avec passion, parce que c'est dur de se lever tous les matins en se disant "ce n'est pas ce que je veux faire" ou "j'ai une boule au ventre en allant au bureau"... Et quand on arrive à trouver ce truc qui nous passionne, ce n'est plus jamais pareil", assure-t-il. 

Des conseils qui pourront être utiles à chacun pour se projeter dans la vie et aller au bout de ses ambitions. Mais malgré tous ses succès, Jonathan Anguelov est toujours resté très humble. "Je n'ai rien d'exceptionnel, je ne suis pas plus intelligent qu'un autre, je suis peut-être un peu plus malin que la moyenne… et encore". Une autre de ses qualités qui, sans aucun doute, lui ont permis de soulever des montagnes.