"J'étais une ado à problèmes" : la seule question que les parents oublient de poser et qui change tout
Quand un adolescent se rebelle et n'écoute plus personne, les parents ne savent pas vraiment comment réagir. Pourtant, il y a bien une chose qui peut faire la différence.
L'adolescence est une période souvent compliquée pour les jeunes, mais aussi pour leurs parents. Certains se renferment complètement sur eux-mêmes, en ne communiquant plus et en s'isolant dans leur chambre. D'autres explosent à la moindre remarque d'un adulte, deviennent insolents, agressifs ou provocants. Il y a ceux aussi qui sèchent les cours, sortent le soir en cachette, mentent, fuguent parfois. Et puis ceux qui testent leurs limites avec l'alcool, les drogues et des fréquentations douteuses. Des comportements qui laissent les parents complètement démunis. Alors, ils tentent du mieux qu'ils peuvent en serrant la vis : punitions, interdictions, surveillance permanente… Mais parfois, rien n'y fait. C'est exactement ce qu'a vécu Rox Rose, ancienne "ado à problèmes", qui s'est confiée sans filtre au Huffington Post.
Quand elle était plus jeune, elle a enchaîné les mauvaises expériences. "Vol à l'étalage à 12 ans. Les Marlboro Lights à 13 ans. Ce que je faisais à 14 ans ? Je n'allais pas sur Internet. Mes parents ont tout essayé : écouter mes appels téléphoniques pour saboter mes projets de vodka dans un parc local, m'interdire d'aller en discothèque, et me réprimander avec force quand je devenais trop insolente", a-t-elle expliqué. Des réactions qui, à ses yeux, n'ont servi à rien. Selon elle, ses parents ont oublié une chose essentielle : "ils ne m'ont jamais demandé pourquoi j'agissais de cette façon", a-t-elle déclaré.
"J'étais une enfant neurodivergente non diagnostiquée dans une maison pleine de cris, de honte et de secrets. J'ai crié de la seule manière que je connaissais : par un mauvais comportement. Il est facile de punir un enfant difficile. Il est plus difficile de se demander s'il y a quelque chose qui le pousse à agir de la sorte." En général, lorsqu'une famille traverse cette période, le dialogue finit souvent par se couper entre l'ado et ses parents. Pourtant, c'est justement dans ces moments-là qu'il faudrait réussir à se parler, sans cris, sans reproches, pour s'écouter vraiment.