3 règles d'or pour ne pas finir fauchée en cas de divorce (encore plus quand on a des enfants)

Une fois divorcés, de nombreux parents se retrouvent souvent dans une situation financière compliquée, et ce, pour plusieurs raisons. Les dépenses quotidiennes tout d'abord, comme le loyer, les factures et les frais de scolarité, étaient auparavant partagées à deux, mais désormais, elles doivent être assumées seules. Sans oublier les pensions alimentaires, les frais liés à la garde des enfants et à l'aménagement d'un nouveau foyer qui peuvent déséquilibrer le budget d'un parent solo, en particulier celui des mères. En effet, ce n'est un secret pour personne, les séparations ont un coût, mais celles qui en paient le prix fort, ce sont les femmes. D'après une étude de l'Insee, parue en 2015, suite à un divorce ou une rupture de Pacs, la perte moyenne de niveau de vie est de l'ordre de 20% pour les femmes, contre 3% pour les hommes. 

Cette baisse est encore plus difficile si, en plus, les femmes ont mis de côté leur carrière pour voir décoller celle de leur ex et s'occuper des enfants. Une réalité qui concerne finalement beaucoup de personnes. Et selon Oseille et compagnie, une société indépendante dans le conseil et l'éducation financière, bien qu'après une séparation, la situation financière d'une femme devienne inconfortable, elle peut l'être davantage si elle tombe dans l'un de ces trois pièges. Le premier est de "ne rien vouloir changer au niveau de vie de ses enfants". En clair, c'est de vivre comme si vous aviez les mêmes moyens qu'avant, au risque de puiser dans ses économies, explique Héloïse Bolle, fondatrice d'Oseille et Compagnie, dans un post sur Instagram. 

Le deuxième piège à éviter, c'est d'"être en compétition avec le deuxième parent", en offrant par exemple à ses enfants un voyage aussi onéreux que celui que leur a organisé leur père, alors que vous n'avez pas forcément le budget. C'est là que l'expression "faire avec ses moyens" entre en jeu, et cela ne veut pas dire que vos enfants vous aimeront moins, ou que vous allez manquer à votre rôle de mère. Ils peuvent très bien comprendre que vous n'avez pas les mêmes moyens que votre ex-mari, inutile donc de se comparer l'un à l'autre.

La dernière erreur est de ne pas entrer en conflit avec l'autre parent, concernant ses engagements financiers. Parfois, il arrive que le deuxième parent ne verse pas la pension alimentaire, ou refuse de participer aux frais des activités extra-scolaires, ou médicaux. Et malheureusement, certaines femmes ne disent rien, pour ne pas entacher l'image que leurs enfants ont de leur père. Au final, il est important, voire essentiel de penser à sa sécurité financière après une séparation, et cela passe en général par des nouvelles habitudes à prendre, comme épargner, mieux gérer son budget courses par exemple. Surtout, Oseille et Compagnie conseille aux mères d'arrêter les sacrifices, et d'être transparente avec leurs enfants lorsqu'ils sont en âge de comprendre.