Grand oral du bac : "les candidats ne devraient pas être impactés par la grève"
Un préavis de grève a été déposé par une association d'enseignants, alors que les épreuves du grand oral débutent ce lundi 24 juin. Le ministère de l'Education nationale, que nous avons contacté, se veut rassurant.
Les candidats au baccalauréat, déjà stressés par les épreuves, ont eu des sueurs froides à l'annonce de l'appel à la grève de professeurs à l'occasion du grand oral du bac qui débute ce lundi 24 juin, jusqu'au 3 juillet. Les lycéens de la filière SES sont concernés puisque c'est l'Association des professeurs des sciences économiques et sociales (Apses) qui lance cet appel à la grève, soulignant le manque de préparation pour cette épreuve orale. "Le programme a augmenté de 70 % alors que nous n'avons eu que 35 % de temps supplémentaire pour le travailler" pointe du doigt l'association dans un communiqué.
Mais alors, que faire si le jury est aux abonnés absents le jour de l'oral du bac ? Face à une telle situation, le ministère se veut plutôt rassurant : "pour palier l'absence d'un professeur en grève ou d'un enseignant malade, qui pourrait empêcher de tenir un jury, on convoque plus de personnel que nécessaire", nous explique-t-on. Par conséquent, "les candidats ne devraient pas être impactés par cette grève", nous confirme le ministère.
En cas de force majeure, et si vraiment il n'y avait aucun jury sur place, il est hors de question de pénaliser les candidats en leur faisant passer les épreuves lors de la session de remplacement. Dans le pire des cas, "les élèves recevraient une nouvelle convocation d'ici à la fin du grand oral prévu le 3 juillet", affirme le service de communication.
"Le but, c'est que les lycéens ne soient pas pénalisés par cet appel à la grève et pour cela, on prévoit toujours un vivier supplémentaire". De quoi rassurer les élèves qui, à quelques jours de l'épreuve orale, pourront réviser sans trop s'angoisser. Chaque année, bon nombre de professeurs estiment ne pas avoir eu suffisamment de temps pour préparer les épreuves de spécialité qui, auparavant, avaient lieu plus tôt dans l'année, au mois de mars. Cette année, elles sont décalées en juin, en même temps que le reste des épreuves et que le grand oral. Pour rappel, l'épreuve du grand oral, créée en 2018, compte pour 10% de la note finale.