Grâce à cette technique, ces salariés ont trouvé comment ne pas travailler (jusqu'à ce qu'ils se fassent virer)

Gare aux astuces partagées sur les réseaux sociaux : si elles paraissent attrayantes et qu'elles fonctionnent, cela ne veut pas dire que ces filouteries ne risquent pas de se retourner contre vous.

Grâce à cette technique, ces salariés ont trouvé comment ne pas travailler (jusqu'à ce qu'ils se fassent virer)
© wavebreakmediamicro

Si la plupart des salariés sont bosseurs, productifs, sérieux et honnêtes, d'autres sont plutôt "tire-au-flanc". Pour eux, toutes les techniques sont bonnes pour en faire le moins possible, et avoir un peu plus de temps pour soi. D'autant qu'avec la démocratisation du télétravail, tout repose désormais sur la confiance entre les employés et la hiérarchie. Des salariés, fiers de leur trouvaille, ont été tentés de ruser, mais cette astuce relayée sur les réseaux sociaux s'est finalement retournée contre eux. 

Aux États-Unis, six salariés, rattachés à l'unité de gestion du patrimoine et d'investissement, ont été licenciés de la banque américaine Wells Fargo et un autre a démissionné, confirme la BBC. Après une enquête interne, l'entreprise a justifié sa décision en précisant que "Wells Fargo impose à ses employés les normes les plus élevées et ne tolère aucun comportement contraire à l'éthique". 

Et pour cause, ces salariés faisaient croire à l'employeur qu'ils étaient en train de travailler, comme tout le monde, comme ils sont censés le faire. Mais en réalité, ils pouvaient vaquer à d'autres occupations. Ils utilisaient pour cela des gadgets comme de petites clés USB ou des logiciels à installer, qui permettent de simuler une activité sur l'ordinateur, en faisant bouger la souris ou en activant le clavier par exemple. Ainsi, grâce à ces outils qui ne coûtent que quelques dizaines d'euros sur Internet, ils pouvaient faire semblant d'être présents et actifs face à leur écran, sans même se trouver dans la pièce. 

Ces astuces sont nombreuses à être partagées sur les réseaux sociaux, comme YouTube, Instagram ou Tiktok : les abonnés sont particulièrement friands de ce type de "hack". Mais gare à ne pas les appliquer, car bien qu'elles puissent fonctionner, leur popularité leur fait perdre son intérêt : la discrétion. Dans un cas comme celui-ci, les salariés se pensaient malins, jusqu'à ce que l'entreprise se rende compte de la supercherie et les licencient. Ceux qui voulaient avoir plus de temps pour eux en télétravail ont finalement tout le temps pour trouver un autre emploi.