Contrôle de police : si on vous pose cette question, vous avez tout intérêt à répondre "NON"

Lors des contrôles de police, il arrive que certaines personnes paniquent et perdent tous leurs moyens. Cela peut être parfois préjudiciable, surtout si vous répondez à côté de cette question posée...

Contrôle de police : si on vous pose cette question, vous avez tout intérêt à répondre "NON"
© Chlorophylle - stock.adobe.com

Se faire contrôler par la police ou la gendarmerie sur les routes est assez fréquent en France. En général, lors d'un contrôle routier sans motif particulier, les forces de l'ordre vérifient que les papiers du véhicule sont en règle, et s'assurent que le conducteur ne représente pas un danger au volant. Cela dure en principe quelques minutes à peine, s'il n'y a pas d'infraction constatée. Un temps assez court, durant lequel la plupart des automobilistes coopèrent facilement en tout gardant leur calme. Et puis, il y a d'autres conducteurs, qui pris par surprise, cèdent à la panique alors qu'ils n'ont rien à se reprocher.

Pour eux, les contrôles de police sont synonymes de situation stressante, ce qui peut être compréhensible, mais qui peut malheureusement aussi leur porter préjudice sur le moment. En effet, vous le savez, lorsqu'on se fait contrôler, l'agent de police veille au respect des procédures et pose systématiquement certaines questions pour évaluer la situation. L'une de ces questions est en soi assez banale, mais en réalité, c'est une question piège que posent de nombreux policiers au début du contrôle, à savoir : "Savez-vous pourquoi nous vous avons arrêté ?" Bien entendu, il existe d'autres variantes comme "Je suppose que vous savez pourquoi nous vous avons arrêté ?".

À cette question, vous avez tout intérêt à répondre "NON" de manière neutre. Car en posant cette question, l'agent teste votre honnêteté et en général, il attend de voir si l'automobiliste est conscient ou non d'avoir fait une infraction. Néanmoins, mieux vaut jouer l'innocent, puis avouer les faits, car vous ne savez pas encore la raison principale de ce contrôle routier. Il peut s'agir en effet d'une question banale, mais qui peut se retourner contre vous si vous avouez d'emblée avoir jeté un œil à votre smartphone, alors que la police vous arrête pour contrôler tout simplement vos papiers, ou pour un excès de vitesse. 

Si vous n'avez rien à vous reprocher, l'entretien se terminera rapidement, mais surtout, inutile de vous trouver des excuses ou de nier les faits lorsque les forces de l'ordre vous annoncent que vous avez roulé trop vite ou que vous avez brûlé un feu rouge. Et souvent, les policiers ou gendarmes savent se montrer compréhensifs. Ainsi, si vous êtes bel et bien en tort, après avoir répondu "NON" dans un premier temps, vous pouvez avouer votre faute en faisant un petit mea-culpa. En reconnaissant votre erreur, vous pourrez peut-être, selon les situations, obtenir la clémence du policier.