Ce que l'on pensait connaître des dinosaures est complètement faux, selon ces chercheurs

T-Rex, Brontosaures ou Brachiosaures... Plusieurs espèces de dinosaures ont vécu sur Terre il y a 250 millions d'années. Mais des chercheurs viennent remettre en cause le nom d'une espèce de dinosaure bien connue.

Ce que l'on pensait connaître des dinosaures est complètement faux, selon ces chercheurs
© vladimirsoldatov-123rf

Les dinosaures fascinent les enfants et les plus grands depuis de nombreuses années. On les retrouve dans les films tels que Jurassic Park, dans certaines expositions et parcs thématiques, ou à travers les jouets qui cartonnent dès lors qu'ils représentent un T-Rex, un tricératops, un vélociraptor, un brachiosaure, un brontosaure ou encore un diplodocus. Et alors qu'on pensait tout connaître ou presque de ces créatures ayant vécu il y a plusieurs millions d'années, des chercheurs font des révélations étonnantes sur une espèce bien connue, après avoir procédé à des analyses approfondies de fossiles.

En effet, certains paléontologues ont longtemps estimé qu'une espèce de dinosaures appartenant au groupe des tyrannosaures, et appelée "nanotyrannus lancensis", représentait de jeunes T-Rex. Cette espèce juvénile a été découverte pour la première fois en 1942, dans le Montana. Plus récemment, des chercheurs de l'Université de Bath et de l'Université de Chicago se sont penchés plus en détail sur ces "jeunes T-Rex" en analysant notamment la structure de leurs os et de leurs dents. 

Selon les résultats de l'étude publiée dans la revue Fossil Studies, il ne s'agirait tout simplement pas de la même espèce ! Les jeunes T-Rex ne seraient donc pas des tyrannosaures Rex comme on le croyait jusqu'à présent, mais une espèce bien distincte. Et pour cause : le Nanotyrannus mesurait environ cinq mètres, alors que le T-Rex pouvait atteindre 9 mètres de long. En outre, les Nanotyrannus, considérés jusqu'alors comme de "jeunes T-Rex" auraient en fait déjà atteint leur âge adulte au moment de leur disparition. D'autres différences ont été remarquées entre les deux espèces au niveau de la longueur des membres, de l'anatomie crânienne, de la rapidité de la croissance ou encore des bras, conduisant les chercheurs à cette même conclusion.