Hollande infidèle pour une histoire de chapeau

La DS5 Citroën a été adoptée par François Hollande depuis son élection en mai 2012. Mais le président va devoir faire une infidélité à son destrier à cause du chapeau de la Reine Elisabeth II.

reine elisabeth ii
 Les services du protocole hexagonaux sont formels : le chapeau de la Reine ne passe pas dans la DS5. © D.R

C'est le fleuron de la french technology. La DS5 Citroën, avec ses lignes baroques et son moteur hybride, a été adoptée par François Hollande depuis son élection en mai 2012. Mais le président va devoir faire une infidélité à son destrier. Le 6 juin prochain, ce ne sera pas le carrosse des chevrons qui le transportera, en compagnie de her majesty the Queen Elizabeth d'Angleterre, mais une bonne vieille VelSatis de l'ère Sarkozy. En cause ? Le chapeau de la reine qui ne saurait s'en séparer au moment d'embarquer dans l'auto qui l'emportera vers les cérémonies de commémoration du débarquement en Normandie. Les services du protocole hexagonaux sont formels : le chapeau de la Reine ne passe pas. La monarque britannique, et ses improbables couvre-chefs habituels sont incompatibles avec la berline made in France. Le plafond de la DS5 est bien trop bas. Quelques réunions de crise plus tard, il fut décidé d'en revenir à la voiture présidentielle du quinquennat précédent : la VelSatis. Son curieux design oscillant entre la berline et le monospace permettant toutes les excentricités chapelières. Restait à remettre la main sur l'une de ces autos. C'est Renault qui vint alors à la rescousse du protocole, en dénichant au fond de l'une de ses remises un modèle présidentiel, suffisamment haut de plafond et parfaitement blindé. L'honneur de la France est sauf et, dans quelques jours, François Hollande, la reine d'Angleterre et son chapeau acidulé pourront voyager de concert entre les plages d'Omaha et d'Utah Beach.